Le poème ‘D’un Chapeau qui Fleuronne’ de Jean Antoine de Baïf est une exquise célébration de la beauté et des ornements. Écrit au 16ᵉ siècle, ce poème illustre comment les parures et le raffinement peuvent rehausser l’éclat d’une personne. En explorant ce texte, nous découvrons l’esthétique du temps et la profondeur des sentiments à travers les mots de Baïf, un poète emblématique de la renaissance française.
D’un chapeau qui fleuronne La rose on ne couronne, Tes atours en ce point Ne te reparent point : Mais ce sont les parures De tes belles vetures Les luysantes beautez En toy de tous costez : Les pierres precieuses, Les robes somptueuses, En tes acoustrements Perdent leurs ornements. Aucun coral n’aprouche Du naïf de ta bouche, Couvrant sous sa fraicheur De tes dents la blancheur. Prés tes dents compassées, Les perles amassées Sur le bord Indien On ne priseroit rien. De tes claires prunelles Les flâmettes jumelles Obscurcissent l’éclat, Qui sous elles s’abat, Des emeraudes fines. Tes onglettes rosines Eblouissent le teint De l’onyce deteint. Est-ce donques merveille, Si sa bouche vermeille,
En conclusion, ‘D’un Chapeau qui Fleuronne’ invite à réfléchir sur l’importance de la beauté et des ornements dans notre perception des autres. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Jean Antoine de Baïf et à partager vos impressions sur ce poème captivant.