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Échos d’un Adieu Étoilé

Dans cette oeuvre poignante, le poète nous entraîne dans une cathédrale silencieuse, symbole de la mémoire et du passage du temps. À travers les mots, se dessinent les souvenirs d’un vieillard qui, face à l’ombre de son passé, confronte ses regrets, ses amours éteints et les reflets d’une enfance perdue.

Échos d’un Adieu Étoilé

Dans l’ombre épaisse d’une cathédrale en sommeil,
S’élève le chant d’un temps aux lueurs de vermeil,
Où le vieillard, aux yeux chargés d’un doux regret,
S’avance sur l’autel d’un passé qu’il ne tait.

Les pierres muettes murmurent aux coeurs meurtris
Les souvenirs d’enfance que le sort a trahis,
Et dans la salle immense, le silence se fait roi,
Comme un écrin des âmes et la vapeur d’autrefois.

Sur les dalles usées, par le temps effleurées,
Il marche, l’âme en errance, par ses songes hantée,
Le pas lourd du vieux cœur, en quête d’un passé
Où l’enfance épanouie vit dans l’ombre brisée.

Au seuil de la chapelle, sous l’éclat d’un vieux vitrail,
Se dessine en filigrane l’écho d’un joyau pâle,
Celui d’une étoile, messagère solitaire,
Qui, par sa lueur fragile, éclaire l’atmosphère.

I.
Ô cathédrale antique aux arcs majestueux,
Temple silencieux abritant mes adieux,
Toi qui recueilles les ombres de jours révolus,
Souviens-toi des rires d’un enfant éperdu.

Le vieillard se souvient, dans un souffle obsédant,
D’un ciel azuré où dansait l’enfance vibrante,
Où l’innocence pure guidait ses pas timides,
Offrant à la vie tout l’éclat de ses aides.

Ainsi, sous l’arche immense et lustrée de pierre,
Les yeux du vieux passant s’emplissent de lumière,
Et chaque colonne, monument d’un passé d’or,
S’anime en son regard d’un rêve qui n’est mort.

Dans ces clairs reflets d’une mémoire enchantée,
Naît alors le doux murmure d’une voix oubliée,
Tel un vent de minuit, discret, porteur d’un adieu,
Que l’enfance chérie expéditionne en ses vœux.

II.
Là, sur le pavé froid, il s’arrête, las et doux,
Rappelant la grandeur d’un idéal trop flou,
Où l’amour, enfantin, se faisait promesse d’or,
Et la vie, en sa grâce, tissait un fil d’aurore.

Les fresques des murs, pareilles à des tableaux,
Racontent des légendes et des chants sans échos,
Mais dans le coeur du vieillard, l’instant suspendu
Se mêle aux souvenirs d’un temps si révolu.

« Ô douce étoile, messagère de ma mémoire,
Dis-moi en ton scintillement l’hymne de mon histoire,
Car dans chacun de tes feux luisants, je redécouvre
La tendresse d’une aube, d’une enfance qui s’ouvre. »
Il murmurait en vain, en un souffle désolé,
Dans l’antre silencieux d’un rêve désincarné.

III.
Les ombres s’allongent au gré de ses pensées,
Et dans l’immensité des voûtes étoilées,
Le passé s’incarne en un fardeau de lumière,
Telle une farandole de larmes et de prières.

Il évoque en son coeur le sourire d’une amie,
Dont l’éclat doux et tendre guidait sa vie,
Ses yeux, miroirs d’innocence, si purs et sincères,
Réveillaient en lui l’espoir d’un bonheur solidaire.

Pourtant, le destin cruel, en sa main impitoyable,
Avait effacé ces instants d’une main inébranlable,
Et le vieillard, las, voit l’amour s’éteindre en silence,
Sous le voile amer de l’inéluctable absence.

IV.
Pourtant, l’instant se fait vibrant aux confins de l’ombre,
Quand l’étoile scintillante, dans le firmament, encombre,
Se profile un adieu sur la toile du destin,
Promesse de l’aurore, préambule de chagrin.

Sous la voûte immuable, en un salon de clarté,
Le vieillard se prépare à l’ultime vérité :
« Ô nuit, sois mon écrin, complice de mes douleurs,
Car l’heure est venue de clore mes heures en pleurs. »

L’éclat d’une étoile perce le voile assombri,
Elle pare de ses rayons ce lieu jadis infini,
Et dans ce jeu d’ombres, brillant presque chimérique,
Se mue l’adieu tendre en une geste épique.

Sur le seuil du temps, le vieillard, ému, écoutait
Le soupir des pierres, les souvenirs qu’il portait,
Alors que la lueur d’or de l’astre céleste
Annonçait la fin d’un rêve, d’une quête orpheline et funeste.

V.
L’écho d’une voix s’éleva, douce mélodie,
Comme la caresse fragile d’une nostalgie,
« Souviens-toi, cher vieillard, des rires d’autrefois,
Où l’enfance enivrante berçait tes jours de soie. »

Mais son cœur, pris de larmes, se brisa en silence,
Chaque note était écho d’une amère offense,
Car la destin scellait en son âme solitaire
Le douloureux adieu d’un temps d’éclats sincères.

Dans la vaste cathédrale, théâtre de son rêve,
Le passé et le présent unissant leur trêve,
S’inscrivait dans la nuit un ultime message,
Où l’amertume se liait à l’écho du rivage.

« Adieu, mes beaux jours ! », s’écriait son âme meurtrie,
Chaque mot était une larme, une ultime prière,
Et le ciel, tel un miroir de ses peines enfuies,
Répondait par la clarté d’une étoile première.

VI.
Les murs, témoins muets des éclats d’autrefois,
Résonnaient des regrets et d’un amour en émoi,
Chaque fissure, chaque pierre, portait en son sein
Les vestiges d’un sourire, d’un éclat divin.

Le vieillard, recroquevillé en son ultime refrain,
Revêtait en son être le souvenir lointain,
Tel un livre ancien aux pages usées par le temps,
Il ressortait, fragile, l’espoir d’un tendre printemps.

Mais dans l’âtre de la vie, la flamme se consumait,
Et l’adieu, inévitable, déjà se dessinait,
Tel le dernier soupir d’une âme fatiguée,
Qui quitte ce monde en paix, par l’étreinte du destin bafoué.

VII.
Sur l’autel immobile, sous le regard des cieux,
Le vieillard déposa, en un geste silencieux,
Les vestiges de ses ans, les échos des doux instants,
Les rêves d’un enfant et les espoirs déclinants.

« Ô étoile, complice, guide de ma destinée,
Emporte vers l’infini l’ombre de ma mélancolie,
Que, par ton scintillement, le passé enchanté
S’unisse aux vents du soir, aux brumes de l’infini. »

Ainsi sa voix s’éteint en un souffle apaisé,
Tandis que l’astre fidèle poursuivait son chemin,
Laissant dans le coeur de l’homme à l’âme tourmentée
Le douloureux adieu d’un destin déjà trop vain.

VIII.
Lueur d’une étoile, messagère de l’aurore,
Tu scintilles sur l’ivoire des rêves que j’explore,
Car l’enfance, jadis éclose en mes doux printemps,
N’est plus qu’un mirage où se noie le temps fuyant.

Le vieillard, l’âme altérée par l’étincelle divine,
Revit ses jours d’innocence, de jeux sur la colline,
D’une vie pleine de rires et d’amitiés sincères,
Maintenant ensevelis par les ombres de la terre.

« Ô temps, mon fugace ami, que tes heures sont vaines,
Quand l’adieu se profile, que l’espoir se déchaîne,
Car, sous la voûte étoilée, se dessine ma fin,
Et l’écho d’un souvenir s’enfuit dans le chagrin. »

Dans la froideur des pierres, dans le supplice des heures,
Il sentit la fin venir avec ses mille lueurs,
Chaque pulsation du temps résonnait comme un glas
Annonçant l’heure funeste où son âme se las.

IX.
Ainsi, en cet instant précis où l’ombre s’accourt,
Le vieillard fit silence, prêt pour son dernier détour,
Ses yeux, miroirs d’un univers en perpétuelle errance,
Brillaient d’un adieu vibrant, d’une ultime révérence.

« Adieu mes chers souvenirs, adieu mes chers instants,
Je quitte ce monde froid, mon passé éclatant,
Laissez-moi m’endormir sous la clarté d’une étoile,
Que son scintillement guide mes pas vers l’aurore pâle. »

La voix tremblante du cœur se fondait dans la nuit,
Et chaque syllabe portait le sel d’une douloureuse fuite,
Tandis que la cathédrale, en sa grandeur éternelle,
Attendait l’ultime soupir d’une âme nouvelle.

X.
Là, dans la pénombre, l’étoile semblait murmurer
Un adieu déchirant, une prière à confier
Au firmament, témoin des passions éphémères,
Qui unissent les êtres en leurs quêtes solidaires.

Le vieillard, le front courbé par une vie de mystères,
Sentait son temps s’égrener en douces et tristes prières,
Chaque pas dans le silence résonnait comme une lame
Fendant le voile du destin, annonçant l’heure infâme.

Alors que la lueur pâle gagnait toute la nef,
Il seissa, dans sa poitrine, le dernier souffle d’un rêve,
Le cœur vibrant d’émotions, le regard baissé en adieu,
Il s’éteignit sous l’étoile, solitaire et lumineux.

XI.
Dans un crépuscule d’argent, où s’épanchait le destin,
La cathédrale recueillit en son sein ce noble chagrin,
Et le murmure des pierres, en un dernier écho froid,
Chanta la tragédie d’un vieillard dans l’émoi.

Les ombres, en silence, dansèrent autour du tombeau
Des souvenirs d’enfance, en un funeste tableau,
Où l’amour, la douleur, et la nostalgie immortelle
Se mêlaient en un adieu sous la lueur d’une étoile.

Dans cet instant foudroyant, l’univers tout entier pleura,
Car se scellait l’adieu d’un être aux rêves évanouis,
Et sous le regard lointain d’un astre fidèle et las,
La vie s’achevait doucement, emportant ses folies.

XII.
Là, dans le silence écrasant d’une nuit abyssale,
Les échos d’un temps passé reprenaient leur ritournelle,
Et l’âme du vieillard s’envolait en un ultime soupir,
Comme un oiseau blessé quittant l’ombre pour s’assoupir.

Ses pas, jadis emplis d’une jeunesse enflammée,
Abandonnaient désormais le sentier qu’on ne peut ignorer,
Tandis que l’étincelle d’une vie en quête d’absolu
Se fondait, irréversible, dans le crépuscule diffus.

« Ô étoile, complice, laisse-moi voguer à l’infini,
Dans le silence des âmes et la paix d’un doux répit,
Car chaque souvenir d’enfance, chaque sourire d’antan,
Est le phare qui, sans retour, éclaire mon crépuscule mourant. »

XIII.
Et dans ce décor d’orages, de vains et solitaires serments,
L’éternité se faisait écho de l’adieu des temps,
Le vieillard, sur le seuil du néant, reprenait la route,
Abandonnant dans l’air son âme en lutte et en déroute.

Tel un livre clos, aux pages dorées d’une vie,
Il se fondait dans le vent, emporté par l’infini,
Dissolvant lentement tout en un ultime soupir,
Pour renaître auprès des étoiles, à jamais s’unir.

La cathédrale, en silence, gardait en son sein le secret
De ce douloureux passage, d’un adieu que rien n’arrête,
Tandis qu’en un dernier geste d’amour et d’amertume,
Les résonances d’une vie s’éteignaient dans l’enfumure.

XIV.
Dans la froideur du destin, la mélodie s’égrena,
Chaque vers, chaque souvenir, en volutes se perda,
Témoins d’une existence en proie à l’inéluctable funeste,
Où se mêlent larmes et chants d’une vie céleste.

Le vieux cœur se fissurait sous l’emprise de l’adieu,
Et l’étoile, dans sa course, semblait dire d’un ton pieux :
« Laissez votre chagrin s’envoler dans l’immensité,
Car la vie se meurt, et puis renaît en sérénité. »

Mais le vieillard, en sa douleur, ne pouvait qu’accepter
Que l’heure de dissoudre ses regrets fut arrivée,
Et dans ce lieu sacré, en un dernier vibrant cri,
Il offrit son âme aux cieux, en un adieu infini.

XV.
Ainsi s’achève le récit, dans l’ombre d’un dernier vers,
Le souffle d’un vieil homme s’éteint dans l’univers,
Les pierres retiennent en leur sein ce douloureux secret,
De souvenirs d’enfance, en un adieu ensoleillé.

Que la lueur d’une étoile, par son éclat immuable,
Guide l’âme esseulée vers un repos inaltérable,
Car l’amour, malgré le temps, persiste dans l’infini,
Même lorsqu’en silence, s’éteint le cœur meurtri.

Enfin, dans le charme onirique de cette cathédrale,
Tout se fond en un ultime rêve, en un présent astral,
Le vieillard, dans sa dernière heure, offrait au firmament
Un adieu chargé d’émotions, une prière au firmament.

Et, sous le regard éternel d’une étoile complice,
Se scella, en un instant triste, le destin d’une vie factice,
Laissant aux âmes errantes, en une note de mélancolie,
Le souvenir poignant d’un temps d’enfance et d’harmonies.

Dans l’ombre et dans la lumière, le destin se confie,
Le vieillard s’éteint en paix, par-delà l’infini ;
Et la cathédrale, témoin des tourments et du silence,
Garde l’écho d’un adieu, d’une tragique révérence.

Ainsi se termine la ballade, aux notes d’un adieu,
Comme les pleurs d’un ruisseau sur un chemin silencieux,
L’univers tout entier se tait, dans un funeste soupir,
Tout en murmurant encore, le rêve qui va s’évanouir.

Oh, lecteur, en ces strophes l’âme d’autrui se mire,
Un appel nostalgique, un ultime chant à retenir ;
Car dans l’éclat d’une étoile, sous l’ombre d’une cathédrale,
Vit encore la mémoire d’un vieillard et son adieu final.

Adieu… adieu, murmure l’ombre, quand l’âme, lassée et fière,
S’efface en un élan d’amour, de douleur et de lumière.
Ineffable vérité : le temps nous porte, inéluctable,
Vers l’éternité où se fond le chagrin, l’adieu inévitable.

Que perdure en nos coeurs, par-delà l’éphémère,
Cette trace indélébile d’un monde où l’on espère,
Et quand, sous la lueur d’une étoile aux reflets d’or,
Nous entendrons la voix du passé, l’adieu qui s’endort.

Ainsi s’écoule le destin, dans l’infini des chimères,
Les souvenirs d’enfance s’envolent en arabesques légères,
Le vieillard, dans sa fin tragique, laisse un chant intemporel,
Un adieu sous la lueur d’une étoile, au charme solennel.

Fin.

Cette ballade sur le fil du temps nous rappelle que chaque adieu, aussi douloureux soit-il, est tissé de la lumière des souvenirs. En contemplant les étoiles, nous prenons conscience que notre héritage émotionnel, bien que marqué par des larmes, demeure un phare éclairant notre chemin vers l’infini. Réfléchissons à nos propres adieux, à ce qu’ils représentent, et à la beauté fragile de la vie qui continue de vibrer même au-delà des départs.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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