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Échos d’un Souvenir Sépulcral

Dans ‘Échos d’un Souvenir Sépulcral’, la poésie s’érige en témoin d’un passé mélancolique, évoquant les souvenirs d’enfance au sein d’un village oublié. Les mots résonnent comme des échos d’anciens serments, nous rappelant la fragilité de la vie et l’importance des moments partagés.

Échos d’un Souvenir Sépulcral

Dans l’ombre d’un crépuscule ancien,
là où le temps semble endormi,
un village oublié, vestige d’un rêve,
s’étale en volutes de brume sur l’humble campagne.
C’est ici, dans ces ruelles d’emblés et de mémoire,
où se meurt et renaît le souvenir d’enfance,
que l’âme errante, spectre d’un passé fuyant,
arpente le sentier des regrets.

Au seuil d’une aube nacrée,
je me rappelle les jours d’innocence,
quand l’esprit, pur et candide,
s’enivrait des rires enfantins et des murmures du vent.
Sous le ciel clément et aux voix féériques,
les promesses se tissaient comme des fils d’or,
et l’on s’engageait, dans un serment muet,
à chérir l’éclat de l’amitié et la beauté du monde.

Ce village, jadis vibrant de vie,
était le théâtre d’une épopée silencieuse,
où chaque pierre, chaque sentier caressé par le soleil,
conservait en son sein l’empreinte d’un bonheur ancien.
Mais parmi les ombres délicates du souvenir,
une promesse brisée persistait,
comme une lame acérée d’un destin cruel,
gravée par le temps sur le cœur d’un enfant devenu errant.

Je suis cette âme errante,
porteur des vestiges d’un serment inassouvi,
d’un amour fraternel, d’un espoir sincère
qui s’est évanoui dans les méandres du passé.
Je me souviens de la voix douce et ferme,
celle d’un ami d’enfance, compagnon d’aventures,
qui, lors d’un été scintillant de promesses,
m’avait juré qu’à jamais, nos chemins se croiseraient.

« N’oublie jamais, » me soufflait-il en secret,
« que la lumière de nos cœurs, telle une étoile,
ne s’éteindra point même dans les heures sombres.
Sur ce chemin pavé d’incertitudes,
garde en mémoire la flamme de notre serment. »
Mais le destin, implacable comme l’orage d’hiver,
fut l’artisan d’une tragédie silencieuse
que nul cœur ne pouvait empêcher.

Sous le charme d’un crépuscule mélancolique,
je reviens aux ruelles où jadis couraient nos rires;
les pierres du passé, usées par les ans,
semblent murmurer les secrets d’une époque révolue.
Chaque pavé, chaque fenestré effacée,
porte en son âme l’empreinte d’un instant suspendu,
où l’amitié se faisait promesse d’un avenir radieux,
pourtant vouée à sombrer dans l’abîme du regret.

Dans le silence oppressant de mon errance,
je chemine sur les traces des souvenirs,
l’esprit tourmenté par la lourde absence
de celui dont la voix demeure en écho.
Les arbres se drapent de larmes de rosée,
et les feuilles, en dansant dans le vent,
murmurent une complainte sépulcrale,
chant de la perte et de l’amertume.

Au détour d’un sentier obscur,
une bâtisse solennelle se dresse,
témoins des serments jadis murmurés
et de l’innocence effleurée par l’aurore.
Dans l’alcôve de ses souvenirs effrités,
je redécouvre la promesse non tenue,
le pacte secret de nos âmes égarées,
gravé dans l’éternité de nos cœurs en errance.

Les vestiges d’un temps révolu
dévoilent les fragments de notre jeunesse;
dans le jardin d’un passé luxuriant,
les fleurs fanées, tristes témoins du destin,
évoquent le moment d’un adieu muet,
au seuil d’un automne sans retour.
Je m’arrête devant un banc délabré,
où jadis se confiait un espoir infini.

« Souviens-toi, » résonne encore dans l’air stagnant,
la voix d’un ami devenu souvenir,
« ne laisse pas le vent emporter
la passion de nos serments d’enfance. »
Mais l’écho se dissipe dans le lointain,
et les murmures se perdent dans le vaste néant,
où seul subsiste le regret d’un serment oublié,
scellant à jamais le destin d’une âme errante.

Au cœur de la nuit, sous la voûte céleste
qui semblait pleurer des diamants éphémères,
je rêve encore de cette promesse d’antan,
que l’on se jurait dans un souffle silencieux.
Les étoiles, témoins muets de nos serments,
s’alignent comme autant de souvenirs lointains,
scintillant dans l’obscurité d’un destin cruel,
où le bonheur se dissipe en larmes de nostalgie.

Je revis en échos, par-delà le temps,
les instants d’une jeunesse qui semblait éternelle;
les prairies baignées par la clarté du soleil,
les jeux innocents et les confidences murmurées.
Chaque sourire, chaque larme versée,
reste gravé dans le temple de mon esprit,
mais le poids de la tristesse opprime ce trésor,
dans l’ombre d’un oubli imposé par le destin.

Ainsi, errant entre les vestiges d’un rêve,
j’affronte l’inéluctable vérité de mon être,
la solitude d’une promesse qui s’est éteinte,
comme le dernier rayon d’un soleil mourant.
Les souvenirs d’enfance, d’un temps pur et ardent,
se muent en fantômes de douleur,
hantant le sentier de mon errance,
avec la mélancolie d’un adieu impossible.

Dans le murmure du vent, un dialogue se tisse
entre mon âme et celle du passé;
« Pourquoi, ô destin cruelle, imposes-tu
cet exil de l’âme, cet abandon des serments ? »
La réponse se dessine en silence,
dans le vol des feuilles, dans le soupir de la brise:
les promesses humaines sont fragiles,
fragiles comme la rosée au matin.

Je me souviens alors de la voix subtile,
d’un tendre ami, compagnon de nos errances:
« Ne crains point l’amertume du souvenir,
car même dans la défaite, se cache
la beauté funeste d’un amour sincère. »
Mais cette parole, douce et mélodieuse,
s’évanouit sous le voile épais de la nuit,
laissant une empreinte indélébile dans l’âme.

À l’orée d’un sentier oublié,
je découvre l’abîme d’un monument ancien,
où jadis s’inscrivait la promesse sacrée
d’une amitié qui se voulait invincible.
Les inscriptions, polies par les larmes des ans,
racontent l’histoire d’un serment inassouvi,
d’une rencontre imprégnée d’espérance,
maintenant brisée par l’oubli inéluctable.

La douleur, telle une rivière en crue,
inonde les méandres de mon cœur fatigué,
et chaque pas sur ces terres désertes
réveille les souvenirs d’un bonheur égaré.
Le vent murmure des adieux silencieux,
et la nature, complice de mon désespoir,
pleure en silence, dans un frisson d’éternité,
la disparition d’un rêve d’enfant forgé dans l’innocence.

Dans l’ultime crépuscule de cette errance,
l’horizon se teinte d’un rouge sanglant
comme la marque indélébile d’une vie
lier aux serments jadis prononcés en confidence.
Les ombres s’allongent, et je sens,
dans le fracas d’un destin implacable,
que la promesse d’antan, désormais oubliée,
se dissout en une tragédie inévitable.

Ce soir, sur le seuil de cette demeure perdue,
je fais face à l’immensité de ma désolation;
le souvenir de l’ami parti, de la promesse
que nul ne put honorer, résonne comme un refrain
dans le vaste théâtre de l’existence.
« Oh, destin impitoyable, pourquoi m’as-tu condamné
à errer ainsi, à porter en moi
la douleur d’un serment brisé ? »

Les étoiles, témoins silencieux de ma peine,
s’éteignent peu à peu dans le ciel assombri,
comme si le firmament lui-même pleurait
la fin d’un rêve jadis lumineux.
Je m’assois, accablé, sur le banc de la mémoire,
et dans le murmure du vent, une dernière voix s’élève:
« Pardonne, mon âme, de ne point avoir gardé
la flamme d’un serment qui aurait pu prévenir l’orage. »

Les heures s’égrènent, impitoyables,
sur le lit froid d’un souvenir délesté de chaleur.
Je revois, dans le miroir des regrets,
le reflet d’un enfant aux yeux empreints d’espoir,
qui, jadis, avait gravé en son cœur la certitude
que l’amitié était un pacte d’éternité.
Mais le temps, ce sculpteur de misères,
a usé la rudesse de son marteau implacable.

Les murs du village se souviennent encore
des rires et des cris de joie d’un temps révolu.
Ils entretiennent en silence la légende
d’une promesse scellée par l’innocence et le verbe sincère.
Les pierres, témoins d’un passé vibrant,
se fissurent sous le poids des regrets;
et moi, âme errante, je me perds entre
les vestiges d’une allégresse désormais éteinte.

Dans un ultime élan, j’écris dans l’air,
des vers tranchants comme le destin lui-même:
« Ô promesse oubliée, ô serment désuni,
tu fus l’espérance d’un avenir radieux,
mais désormais tu n’es que l’ombre d’un rêve,
un écho de douleur dans l’immensité du temps. »
Ces mots, portés par le souffle du vent,
s’en vont, qùi s’entremêlent aux pleurs de la terre.

Alors que l’aube se fait timide,
la lumière se fraie un chemin hésitant
à travers les tourments nocturnes
d’un ciel voilé de solitudes passées.
Le village, murmure d’un passé inaltérable,
se voile d’un ultime regret,
et mon cœur, meurtri et abandonné,
repose enfin dans l’abîme de l’amertume.

Dans ce lieu où jadis régnait l’innocence,
je me recueille, prisonnier de mes pensées,
sentinelle d’une promesse non tenue,
d’un lien sacré effacé par l’inexorable temps.
La fin de mon errance sonne comme le glas,
le glas d’un destin où tout était fragile,
où le rêve d’enfance fut hélas consumé
par le feu implacable d’une réalité cruelle.

Ainsi s’achève l’épopée de l’âme errante,
dans ce village oublié, témoin d’un passé révolu;
chaque pierre, chaque souffle de vent
conserve la trace d’un serment jadis chéri.
Et le souvenir d’une promesse non tenue,
véritable fardeau et lumière éphémère,
s’inscrit à jamais dans le creux de ma mémoire,
scellant ma destinée d’une tristesse inéluctable.

Ô lecteur, si par ce récit d’un souvenir d’enfance
tu éprouves la mélodie de ces âmes tourmentées,
sache que dans l’ombre de chaque serment manqué
réside la fragilité de l’existence humaine;
un appel muet à chérir les instants de lumière,
avant que le destin ne vienne, inexorable,
balayer d’un souffle amer l’enfance,
et laisser derrière lui les cendres d’un amour inassouvi.

Dans le silence profond de ce village oublié,
je laisse mon âme se perdre en une ultime prière:
« Que la mémoire ne rende point cette trace sacrifiée
au tribunal impitoyable du temps qui dévore. »
Et quand la dernière étoile s’éteindra,
mon errance prendra fin dans l’abîme du regret,
laissant derrière elle, en un murmure de douleur,
l’écho éternel d’une promesse qui n’a pu se réaliser.

La quête de l’âme errante nous incite à réfléchir sur les promesses que nous faisons, souvent marquées par le passage inexorable du temps. Alors, souvenons-nous de chérir chaque instant, car c’est dans les souvenirs que se tissent les vérités de notre existence.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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