Ville frontière de Trakya, porte des histoires où se mêlent empire et fleuve. Chaque pierre garde une mémoire d’empire ottoman et d’antiques cités. Les parfums du souk et le souffle du Meriç racontent l’invitation de la ville.
Un chant pour la cité aux minarets
Dans l’éclat de Selimiye — œuvre de Sinan — Edirne fut capitale ottomane couronnée,
Il y a la mémoire de la bataille d’Andrinople, cicatrice que le temps a pansée,
Rivière Meriç, ses ponts et ses souks parfumés de jasmin et de thé à la menthe exaltée,
NNoir des tuiles, éclat des marchés, le palais d’Edirne et la fête de Kırkpınar célébrée,
Entre artisans, tava ciğer et le souffle des siècles, la ville vous attend, apaisée.
Que l’on vienne pour les dômes, pour la foule des artisans ou pour la lutte ancestrale, Edirne répond par sa mémoire et ses saveurs. La cité ouvre ses portes à qui sait écouter le frottement des heures sur la pierre. À l’aube ou au crépuscule, elle offre encore des promesses à contempler.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en forme d’acrostiche célébrant une ville historique.
Thèmes Abordés: amour de la cité, mémoire historique (fondation d’Orestias, bataille d’Andrinople, capitale ottomane), patrimoine (Selimiye, Eski Camii, palais, ponts, souks), fêtes et artisanat (Kırkpınar, artisans, tava ciğer).
Atmosphère Évoquée: tonalité sensorielle mêlant jasmin, épices et thé à la menthe, sons du marché et appel du muezzin, brume légère sur le Meriç.
Invitation du Poète: venez écouter la ville, goûter ses saveurs, traverser ses ponts et célébrer son héritage vivant.