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Édit Funéraire

Victor Segalen, poète du début du 20ᵉ siècle, nous invite à explorer la richesse et la profondeur de la mort à travers son poème ‘Édit Funéraire’. Dans ce texte, Segalen évoque une vision paisible de l’au-delà, où la mort se révèle comme un espace habitables, loin des regrets et des souffrances de la vie. Ce poème reste significatif car il aborde avec délicatesse des thèmes universels tels que la mort et la mémoire, soulignant l’importance de trouver la paix dans la séparation.
Moi l’Empereur ordonne ma sépulture : cette montagne hospitalière, le champ qu’elle entoure est heureux. Le vent et l’eau dans les veines de la terre et les plaines du vent sont propices ici. Ce tombeau agréable sera le mien. o Barrez donc la vallée entière d’une arche quintuple : tout ce qui passe est ennobli. Étendez la longue allée honorifique : — des bêtes ; des monstres ; des hommes. Levez là-bas le haut fort crénelé. Percez le trou solide au plein du mont. Ma demeure est forte. J’y pénètre. M’y voici. Et refermez la porte, et maçonnez l’espace devant elle. Murez le chemin aux vivants. o Je suis sans désir de retour, sans regrets, sans hâte et sans haleine. Je n’étouffe pas. Je ne gémis point. Je règne avec douceur et mon palais noir est plaisant. Certes la mort est plaisante et noble et douce. La mort est fort habitable. J’habite dans la mort et m’y complais. o Cependant, laissez vivre, là, ce petit village paysan. Je veux humer la fumée qu’ils allument dans le soir. Et j’écouterai des paroles.
À travers ‘Édit Funéraire’, Victor Segalen nous rappelle que la mort peut être une expérience de douceur et de réflexion. Nous vous encourageons à explorer davantage ses œuvres pour découvrir d’autres perspectives sur la vie et la mort. Partagez vos pensées sur ce poème et ce qu’il évoque pour vous.

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