Dans le jardin secret où l’ombre danse,
Se glisse une silhouette, légère et fraîche,
Un murmure de soie, un souffle d’élégance,
C’est un chat, ombre vive, dans la lumière, il fauche.
Ses yeux, deux lanternes, illuminent la nuit,
Avec la sagesse d’un sage, mystérieux,
Il arpente les ruelles, indomptable et épris,
De la lune comme complice, son secret précieux.
Dans les champs de blé d’or, il s’éprend au vent,
Silencieux comme le rêve, il se faufile,
Chaque pas est une note, un doux chant,
Sur le fil de l’instant, sa grâce est subtile.
Le soleil s’incline, caresse son pelage,
D’un doré éclatant, qu’importe la saison,
Son ardeur est un rêve, un véritable hommage,
À la beauté fugace d’une douce illusion.
Au crépuscule doré, il s’étire avec soin,
Ses membres élégants, un ballet sans fin,
Il s’autorise le monde, à sa guise, il prend,
Chaque recoin du jour, chaque coin du chemin.
Sous un ciel étoilé, il se fait aventurier,
Un roi dans son royaume, il explore sans fin,
Ses griffes sont des secrets, cachés sous ses pieds,
Il griffe les murmures des choses sans témoins.
Oh ! Toi, le félin, de l’ombre tu es l’artiste,
Ton regard, un poème, ta démarche, un songe,
Dans le cœur des rêveurs, ton charme persiste,
Tel un doux souvenir, une tendresse qui plonge.
Quand la nuit s’en vient, tu deviens un mystère,
Un gardien silencieux gardant tous les secrets,
Ton monde est une toile que nous ne pouvons faire,
Que d’effleurer du doigt, sans jamais te donner.
Sur la terrasse, soulagé, tu te poses,
Rêvant aux constellations, tu es l’ultime étoile,
Dans chaque souffle de vent, ta poésie explose,
Élégance féline, éternelle toile.
Et dans ce tableau où la nature s’éveille,
Où l’herbe murmure aux caresses du ciel,
Où les chats nous rappellent la beauté sans pareille,
Nous prenons conscience d’un monde intemporel.
Ainsi, lorsque dans le soir les ombres se bousculent,
Rendons hommage à ces êtres faits de grâce,
Car en eux se cache une sagesse qui pullule,
Un souffle de magie dans l’espace qui enlace.
La danse féline, évoque notre fragilité,
Chaque pas un refrain, chaque regard une étoile,
Dans le murmure des chats, sommeille l’éternité,
Et notre âme s’éveille à leur charme sans voile.
