Sur la pierre chauffée par les marées, la ville murmure ses siècles et ses combats.
Le jasmin se mêle au sel, les arcades sentent les épices d’un marché ancien.
Les vagues portent l’écho d’un débarquement et la patience des pêcheurs.
Visite cette peine recomposée, ce sourire façonné par le Rif et la mer.
Chant pour ElHoceima
Les falaises du Rif portent la mémoire de la République proclamée
Hier le débarquement d’Alhucemas de 1925 laisse une trace marquée
Ombres de fortins espagnols et de quais où le temps semble chantée
Criques et îles du parc national d’Al Hoceima, nature aimée et préservée
Et la médina, ses arcades parfumée de jasmin, huile et épices mêlée
Ici les voix amazighes résonnent, artisanat et récits rassemblée
Marées, marchés et sentiers du Rif offrent panoramas à l’aube embrassée
Au bord du port la résilience se relève, la lumière de la ville révélée
Approche pied nu sur les plages, écoute les clapotis et le chant des mouettes.
Appuie ta paume sur les murs qui ont connu colonisations et révoltes, et regarde comment ils se tiennent.
Pars pour les îles, pour le parc, pour la médina où l’artisan transforme le temps.
Reviens le soir, quand l’adhan se mêle aux guitares et que la ville se repose apaisée.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche en vers rimés, chanté et narratif
Thèmes Abordés: attachement à la cité, mémoire historique (République du Rif, débarquement d’Alhucemas), patrimoine, résilience
Atmosphère Évoquée: bleu azur et brume douce, senteurs de jasmin et d’épices, clapotis de la mer et murmure du souk
Invitation du Poète: visiter la baie et le parc national, parcourir la médina et les marchés, gravir les sentiers du Rif pour voir la ville depuis ses falaises