Le poème ‘Elle Sait que L’Attente est un Cruel Supplice’ de François Coppée, figure emblématique de la poésie française du 19ᵉ siècle, évoque avec une sensibilité remarquable les tourments d’une attente. Cet extrait explore la tension entre l’exigence du moment et les douceurs de la préparation féminine, posant ainsi des questions universelles sur l’envie et le désir.
Elle sait que l’attente est un cruel supplice,
Qu’il doit souffrir déjà, qu’il faut qu’elle accomplisse
Le serment qu’elle a fait d’être là, vers midi.
Mais, parmi les parfums du boudoir attiédi,
Elle s’est attardée à finir sa toilette.
Et devant le miroir charmé qui la reflète,
Elle s’impatiente à boutonner son gant ;
Et rien n’est plus joli que le geste élégant
De la petite main qui travaille ; et, mutine,
Elle frappe le sol du bout de sa bottine.
Ce poème de François Coppée nous rappelle combien l’attente peut être à la fois une épreuve difficile et un moment de beauté. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur fascinant et à partager vos réflexions sur ce poème intemporel.