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Éloge de la Volupté

Dans ‘Éloge de la Volupté’, Jean de La Fontaine, célèbre poète du XVIIe siècle, nous convie à une réflexion profonde sur la nature du plaisir. Ce poème, extrait du recueil ‘Les amours de Psyché et de Cupidon’, célèbre la volupté sous toutes ses formes, allant des délices sensoriels aux joies de l’existence. À travers ses vers, La Fontaine nous rappelle l’importance de savourer les petits plaisirs de la vie, faisant de ce texte une œuvre intemporelle pour tous ceux qui cherchent à apprécier la beauté du monde.
Ô douce Volupté, sans qui, dès notre enfance, Le vivre et le mourir nous deviendraient égaux ; Aimant universel de tous les animaux, Que tu sais attirer avecque violence ! Par toi tout se meut ici-bas. C’est pour toi, c’est pour tes appâts, Que nous courons après la peine : Il n’est soldat, ni capitaine, Ni ministre d’État, ni prince, ni sujet, Qui ne t’ait pour unique objet. Nous autres nourrissons, si pour fruit de nos veilles Un bruit délicieux ne charmait nos oreilles, Si nous ne nous sentions chatouillés de ce son, Ferions-nous un mot de chanson ? Ce qu’on appelle gloire en termes magnifiques, Ce qui servait de prix dans les jeux olympiques, N’est que toi proprement, divine Volupté. Et le plaisir des sens n’est-il de rien compté ? Pour quoi sont faits les dons de Flore, Le Soleil couchant et l’Aurore, Pomone et ses mets délicats, Bacchus, l’âme des bons repas, Les forêts, les eaux, les prairies, Mères des douces rêveries ? Pour quoi tant de beaux arts, qui tous sont tes enfants ? Mais pour quoi les Chloris aux appâts triomphants, Que pour maintenir ton commerce ? J’entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l’on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t’en loger chez moi ; Tu n’y seras pas sans emploi. J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n’est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un coeur mélancolique. Viens donc ; et de ce bien, ô douce Volupté, Veux-tu savoir au vrai la mesure certaine ? Il m’en faut tout au moins un siècle bien compté ; Car trente ans, ce n’est pas la peine. Extrait de: Recueil : Les amours de Psyché et de Cupidon (1669)
En conclusion, ‘Éloge de la Volupté’ nous inspire à embrasser la joie de vivre et à célébrer les plaisirs simples qui enrichissent notre existence. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de La Fontaine et à partager vos réflexions sur ce poème captivant.

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