Dans l’air d’Errachidia se mêlent le sable et le jasmin, la mémoire ancienne et le souffle du désert.
Je traverse la palmeraie du Tafilalet, où les caravanes ont tracé des routes de lumière et d’épices.
Ce poème écoute les pierres des kasbahs, le bruissement du souk et les nuits stellaires qui veillent sur la ville.
Chant de la cité et du sable
Rivières du Ziz où les caravanes de Sijilmassa jadis passaient, la poussière se fait or et dorée
Resuégée au début du XXe siècle sous le protectorat, la cité nouvelle garde ses voix chantée
Aux abords de Rissani le souk s’épanouit, épices et jasmin s’emmêlent, la ruelle est ambrée
Chez Merzouga l’Erg Chebbi s’étire en dunes ondulées, la nuit y tombe, constellée et filée
Hauteurs de kasbahs et remparts de pisé, les murs murmurent des siècles, le récit est veloutée
Il tinte le son des clochettes, l’adhan lointain se mêle au marché, l’air du matin est parfumée
Dans la vallée du Ziz, palmiers et eaux vives dessinent des oasis au ciel tamisé
Ici l’artisan façonne cuir, tapis et poterie; les moussem et fêtes gardent la cité animée
Admirez l’horizon où désert et ville se rencontrent, partez à dos de chameau sous l’aube recommandée
Que vos pas cherchent la pierre où l’histoire s’écrit, la main qui tresse la palme et le fil du tapis.
Que la saveur du thé à la menthe et l’odeur des épices retiennent vos matins et vos soirées.
Allez voir les dunes, écouter les kasbahs, goûter l’hospitalité qui s’est façonnée dans la poussière et la lumière.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche
Thèmes Abordés: mémoire historique (Alaouites, routes caravanières, protectorat), rencontre ville-désert, artisanat, résilience culturelle
Atmosphère Évoquée: ocres et siennes, jasmin et épices, adhan et clochettes, nuit étoilée sur l’Erg Chebbi
Invitation du Poète: parcourir la palmeraie du Ziz, fouiller les ruelles de Rissani, contempler Merzouga, écouter les récits des kasbahs