Sous le ciel vaste d’Anatolie orientale, je parcours pierres et souvenirs. La ville murmure d’Urartu à Theodosiopolis, tissée de sièges et de renaissances. Elle porte la mémoire des siècles et l’ardeur du présent.
Une déambulation en vers autour d’Erzurum
Résistante aux assauts et aux heures de 1916, la cité a fait de ses cicatrices une stature dans mon âme.
ZUlu Cami ouvre ses voûtes au chant de l’adhan; le bazar résonne de tissus, cuivres et pas, et berce doucement mon âme.
Rouge et blanc de Palandöken où la neige sculpte les crêtes; pistes et festivals rallument l’ardeur du souffle dans mon âme.
Ultérieurement, l’Oltu poli brille aux doigts des artisans; le thé, les épices et le fumet du cağ kebabı embaument l’âme.
Murs, portes et tavernes; entre medrese, citadelle et marchés, je retrouve la patience et la force de cette ville-âme.
Viens écouter ses pierres, goûter ses plats et gravir ses pentes enneigées. L’histoire s’y raconte en marche et en artisanat. C’est une promesse de rencontres et de regards.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche, poème lyrique et narratif
Thèmes Abordés: mémoire historique, patrimoine architectural, résistance, quotidien et attachement pour la cité
Atmosphère Évoquée: pierre grise et ciel bleu, odeur de thé et d’épices, vent froid de montagne et adhan lointain
Invitation du Poète: parcourir les medreses, gravir Palandöken, découvrir l’Oltu, se perdre au bazar et écouter la ville