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Espoir perdu sous un désert infini

Dans ce poème envoûtant, un enfant sans nom traverse un désert infini, cherchant une source de lumière et de vérité. Chaque étape de son périple est marquée par des mirages, des rencontres mystérieuses et des révélations douloureuses. À travers des images puissantes et des vers mélodieux, le poème explore les thèmes de l’espoir, de la quête identitaire et de l’éphémère, invitant le lecteur à réfléchir sur la nature fragile de nos rêves et de nos illusions.
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L’Éphémère aux Yeux de Sable

Sous un dais de braise où le ciel se déchire,
Un enfant sans nom marche, fantôme égaré,
Ses pieds nus creusant le lit du désert amer
Où chaque pas éveille un murmure de lyre.
Le soleil, forgeron impitoyable et lent,
Tord l’horizon en anneaux de métal rougi ;
L’infini se répète, miroir évanoui,
Et l’espoir, fragile esquif, tangue en sanglotant.

**I. Les Lèvres de l’Aube**

Il partit un matin où les larmes du vent
Avaient sculpté des mots sur les portes de l’ombre.
L’orphelinat, carcasse aux pierres sans nombre,
Craquait sous le poids des adieux déchirants.
« Je trouverai, dit-il, la source où naît le jour,
Celle qui sait les noms et les graines du monde. »
Son cœur, coffre clos où germait une ronde
De questions sans fin, battait au rythme sourd

D’un tambour invisible. Le désert, vorace,
Engloutit d’un souffle les traces de son pas,
Et l’enfant avançait, les yeux levés là-bas
Où dansaient, cruels et doux, les reflets de l’espace.

**II. Les Mirages du Silence**

Trois lunes ont passé. Sous les doigts de la faim,
Son ventre se fit harpe aux cordes trop tendues.
Il parlait aux étoiles, femmes éperdues
Dont les pleurs d’argent clair perlaient sur son chemin.

Un soir, il vit jaillir des plis de la tourmente
Une cité de verre aux remparts cristallins :
Des palais suspendus, des fontaines de lin
Où buvaient, immobiles, des ombres consentantes.

« Entre, voyaɡeur pâle, » chuchota le vent,
« Ici repose l’eau qui guérit les racines. »
Mais quand il tendit l’âme à ces mains devineuses,
La ville n’était plus qu’un rire étincelant…

**III. La Rencontre des Ombres**

La cinquième lune offrit un autre leurre :
Une femme sans âge, aux cheveux de poussière,
Tenait entre ses doigts une lampe de pierre
Dont la lueur dansait comme un chant taciturne.

« Je suis celle qui sait, dit-elle, les secrets
Enfouis sous les dunes, ces tombeaux mobiles.
Donne-moi ton enfance en échange d’un guide,
Et je te mènerai là où tout est achevé. »

L’enfant, les yeux brûlants d’une fièvre ancienne,
Tendit son seul trésor : un ruban décoloré
Où dormaient, enlacés, des prénoms effacés…
La femme sourit, puis se fondit dans la brume.

**IV. Le Chœur des Étoiles Mortes**

Il marcha plus encore. Les nuits, désormais,
Lui contaient des récits en langues oubliées :
Les astres défunts, couronnes déliées,
Pleuraient leurs soleils morts en litanies funèbres.

Un jour, il trouva, miraculeux ossuaire,
Un collier de métal rouillé par les sablats :
Un médaillon ouvert, vide comme un bras
Tendu vers un ciel sourd à toute prière.

Au fond, un portrait vague – un homme, une femme –
Dont les traits s’effaçaient en rides sous ses doigts.
L’enfant crut reconnaître, au bord de son effroi,
Son propre visage, miroir de toutes les flammes…

**V. L’Ultime Mirage**

La folie alors vint, douce compagne d’os,
Lui tissant un manteau de rêves en décombres.
Il parlait aux mirages, épousait leurs ombres,
Et buvait les reflets des puits imaginaires.

Un matin, il trébuche : une pierre, là, brille
Comme un œil arraché à la nuit éternelle.
Il la presse sur lui, la glace à sa prunelle –
Et soudain, le désert se déchire et vacille…

Un jardin surgissait, oasis de mémoire,
Où des enfants riaient sous des arbres en fleurs.
Une voix murmurait : « Vois, ce fut ton malheur
De chercher dans l’ailleurs ce qui loge en ton histoire. »

**VI. L’Effacement**

L’enfant rit, longuement, d’un rire de cristal
Qui fendit l’air immobile en mille échardes.
Le jardin s’évapora, la pierre tombant lourde
Dans sa paume ridée comme un fruit automnal.

Il comprit alors, dans un sanglot de silex,
Que la vérité n’est qu’un mensonge tenace,
Que l’espoir n’a jamais eu d’autre visage
Que celui qu’on invente au bord de ses néants.

Allongé face au ciel, il ouvrit ses paupières
Pour boire une dernière fois l’azur cruel.
Le désert, lentement, lui monta jusqu’au cœur,
Et les sables chantaient un berceau sans prière…

**Épilogue : Ce Qui Reste**

Maintenant, quand la lune argente les dunes folles,
On dit qu’un souffle erre, écho décharné,
Portant dans ses plis gris un ruban fané
Et le poids d’un médaillon rouillé qui s’envole.

Le vent, ce vieil amant des secrets sans relique,
Murmure aux voyageurs égarés de hasard :
« Nul ne doit soulever le masque du regard
Quand l’espoir est perdu dans le désert physique. »

Et l’infini poursuit, indifférent et calme,
Sa danse de miroirs brisés et de reflets,
Tandis que dort, là-bas, sous les plis du palais
D’une dune changeante, un enfant fait de larme.

« `

Ce poème nous rappelle que l’espoir, bien que fragile, est une force qui nous pousse à avancer, même dans les déserts les plus arides. Mais il nous interroge aussi : que cherchons-nous vraiment dans nos quêtes infinies ? Peut-être que la vérité réside moins dans ce que nous trouvons que dans ce que nous sommes prêts à abandonner en chemin. Laissez-vous emporter par cette méditation poétique et trouvez votre propre oasis dans les sables mouvants de la vie.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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