Les pavés chantent des siècles et la mer reprend à son compte chaque refrain.
La ville déroule sa toison blanche et bleue, mémoire de Mogador et abri des vents.
Voici une promenade où l’histoire et le quotidien se confient comme on confie un secret au large.
Paroles portées par le sel et les pierres
Skala et canons, vestiges portugais, veillent en silence sur la mer.
Sous l’œil du Sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah, la citadelle s’est élevée vers la mer.
Arches du souk et ateliers de thuya, épices et jasmin glissent jusqu’à la mer.
Ondes du gnaoua, oud et tambour roulent en cadence avec la mer.
UNESCO bénit la médina, mémoire tissée d’embruns, caravansérail vivant face à la mer.
Iles d’oiseaux et barques bleues du port, le vent d’Atlantique sculpte la mer.
Ramparts, plage et festins de poissons sur le quai, rires et marchés répondent à la mer.
Aube d’Essaouira, festivals et kitesurf peignent l’horizon et offrent encore la mer.
Rester, revenir, traverser la médina comme on parcourt une mémoire en conversation avec l’Atlantique.
Visiter les remparts et la Skala, écouter le chant gnaoua, goûter le poisson et l’art du bois de thuya.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en acrostiche organisé autour du nom de la ville.
Thèmes Abordés: amour pour la cité, mémoire historique (Mogador, fortifications portugaises, Sidi Mohammed Ben Abdallah), artisanat, musique et mer.
Atmosphère Évoquée: dominante bleue et blanche, senteurs d’air salin, jasmin et épices, sons de gnaoua, adhan lointain et clapotis des barques.
Invitation du Poète: approcher Essaouira à pas mesurés: parcourir la médina classée UNESCO, monter sur la Skala, écouter les festivals et découvrir les ateliers de thuya face à l’Atlantique.