Dans ‘Étonnement’, Emil Brumaru nous pousse à réfléchir sur la relation entre l’écriture et la mortalité. Ce poème, par son ton ironique et mélancolique, explore comment les poètes se libèrent des contraintes de la vie après leur décès pour créer sans pression. Écrit au 20ème siècle, il résonne avec ceux qui s’interrogent sur le sens et la valeur de la création artistique.
Je me demande toujours comment
les poètes peuvent écrire de leur vivant !
Après avoir décédé, c’est un jeu,
ils sont libres d’écrire chacun ce qu’il veut !
Personne ne les trouble, ne met la pression
sur le cœur ou l’esprit, sur l’inspiration,
ils ne sont pas distraits par les factures, le loyer,
par les femmes mûres ou plus jeunes côtoyées,
Ça vaut bien la peine d’être mort !
L’éternité est le plus complet sport !
Elle développe les idées, les cellules et les vers
même dans le froid sous zéro de l’hiver…
Ce poème incite à méditer sur la façon dont la mortalité influence notre capacité à créer. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’Emil Brumaru et à partager vos réflexions sur ce thème essentiel.