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Exil sous une forêt hantée

Dans ‘Exil sous une forêt hantée’, le poète nous plonge dans un univers mystérieux où la solitude et la mélancolie s’entremêlent. À travers les mots, se dessine le portrait d’Aurélia, dont la quête pour un bonheur perdu devient une odyssée à travers le temps et les souvenirs.

Le Souffle des Solitudes

Ô toi, âme errante aux blessures muettes,
Qui, égarée en ces lieux de brumes et de lamentations,
Traverse la forêt hantée, où le temps se suspend
Dans l’attente foudroyante d’un destin inéluctable.

Dans l’ombre épaisse des arbres séculaires
S’étend l’exil douloureux d’une femme au destin brisé,
Aurélia, dont les yeux portaient encore la nostalgie
D’un bonheur jadis consumé par la fureur du vent.

Sur les sentiers tortueux d’une clairière oubliée,
Elle errait, l’âme en exil, fuyant le passé déchiré,
Ses pas résonnant sur la mousse humide
Comme l’écho d’un chagrin retrouvé.

Les branches noueuses, telles des mains tremblantes,
Se tendirent en une étreinte silencieuse,
Et la forêt, complice de ses tourments,
Chanta une complainte de souvenirs funestes.

Aurélia, fille des amours disparus
Et des espoirs brisés en fragments de larmes,
Vit surgir, dans le voile opaque de la nuit,
Une apparition, fruit d’un destin incertain.

Il était un errant, un homme au regard de braise,
Dont la présence, soudaine et inexorable,
Faisait frissonner l’air en un murmure de vérité.
Son nom, dans l’obscurité, se perdit en silence.

« Ô voyageur des âmes solitaires, »
Lui parla-t-elle d’une voix emplie de désespoir,
« Quel est donc ce chemin parsemé d’obscurités
Où mes pas se perdent, sans espoir d’aurore? »

Lui, d’une voix grave et douce, répliqua en vers,
« Je suis l’écho des temps passés,
Le spectre d’un rêve oublié,
Le témoin d’un exil que nul ne saurait effacer. »

Leurs regards s’entrelacèrent dans l’éclat brisé d’une lune hésitante,
Et dans le silence, leurs âmes, en une danse macabre,
Se retrouvèrent suspendues entre l’espérance et le néant,
Comme deux comètes fugitives s’écrasant l’une contre l’autre.

La forêt, en murmures séraphins et funestes,
Laissa choir ses feuilles dorées en un tapis d’amertume,
De même que les remords d’un cœur jadis enivré de vie,
Battaient en coulisses du destin, sans rémission.

Chaque pas sur ce sol ensorcelé révélait
Les vestiges d’un temps révolu,
Les souvenirs d’une existence éclipsée
Par la mélancolie d’un adieu éternel.

Au détour d’un sentier tortueux,
Le souffle du vent chanta la tragédie
D’un amour condamné à l’errance,
D’un espoir anéanti sous le joug de l’exil.

Aurélia, parée d’une grâce brisée,
Se souvenait des jours de liesse et de joie,
Où le rire s’envolait tel un papillon fugace,
Avant que l’amertume ne vienne sceller sa destinée.

« Ô voyageur solitaire, » implora-t-elle en silence,
« Dis-moi, par delà ces ténèbres séculaires,
Existe-t-il quelque rempart à la douleur,
Un havre de paix pour apaiser mon cœur? »

Lui, enfant du néant et de l’inexorable destin,
Répondit timidement, d’une voix empreinte
D’une gravité insondable :
« L’exil n’est qu’un théâtre où se jouent
Les tragédies d’une humanité en perdition. »

Ainsi, au cœur de cette nuit funeste,
Les pas d’Aurélia s’alignèrent aux siens,
Et ensemble, ils s’engagèrent
Dans les méandres d’une destinée écrite
Par le destin capricieux, aux desseins implacables.

Leurs cœurs, en une union éphémère,
Vibraient au rythme d’une symphonie de douleur,
Chaque note, un adieu, chaque accord,
Une résignation sereine face à l’inéluctable.

Au creux de la clairière, sous l’arche des arbres sentinelles,
Les murmures de l’existence se firent plus pressants,
Et dans ce lieu de seuils embrumés,
Se dévoila, tel un secret cruel, la vérité
De l’inéluctable fin de leur errance commune.

Dans un frisson de mélancolie,
Les ombres se mirent à danser en une sarabande funèbre,
Emportant avec elles les dernières lueurs
D’un espoir qui s’était perdu dans la nuit.

Les yeux d’Aurélia, jadis brillants d’un éclat fragile,
Se voilèrent d’une tristesse infinie,
Et le spectre, compagnon des âmes esseulées,
S’éteignit dans un soupir qui scella leur destin commun.

« Adieu, ô chère âme, » susurra-t-il,
« Nos chemins divergeront dans l’abîme du temps,
Et je ne saurais retenir
La fatalité d’une séparation oubliée. »

La forêt, cette confidente des secrets enfouis,
Refusa de retenir les larmes qui s’écoulaient
Le long des joues d’Aurélia,
Telles des perles de douleur,
Chaque goutte un refus silencieux du bonheur jadis promis.

Les oiseaux, porteurs d’un dernier chant funèbre,
Se turent pour laisser place à une nuit amère,
Où le chant du vent et le murmure des feuilles
Constituaient l’unique écho d’un destin brisé.

Alors qu’elle s’éloignait, perdue dans les méandres
D’une existence désormais disloquée,
Aurélia comprit que son exil n’était plus
Qu’un prolongement d’un drame intérieur,
Où chaque pas la conduisait inéluctablement
Vers l’abîme d’une douleur qui jamais ne se tarit.

Sur cette route de solitude, où les ombres se font guides,
Le souvenir de l’étrange rencontre persistait,
Comme un écho lointain, une caresse douloureuse
Sur le cœur meurtri d’une femme désormais captive
D’un destin qui refusait de se libérer des entraves du passé.

Les saisons, dans leur course inexorable,
Voulurent témoigner du destin tragique
D’une âme errante, inextricablement liée
À ce théâtre de solitude et de silence,
Où chaque battement de cœur résonne
Comme le glas d’une existence en sursis.

Dans le tumulte d’une pluie fine,
Les gouttes, lourdes de regrets,
Se mêlèrent à la poussière d’un chemin
Où déjà, l’ombre de leur rencontre
S’était gravée en filigrane,
Marquant à jamais l’empreinte
D’un exil embrasé par la douleur et le désespoir.

L’ultime aurore, timide et hésitante, pointa son nez,
Mais ne parvint point à chasser l’atmosphère lugubre,
Car dans les veines de la forêt hantée,
Le destin se voulait implacable,
Et les cœurs, désormais liés par le sort,
Ne pouvaient échapper à la fatalité d’une fin tragique.

Pendant que le jour se levait sur le silence,
Aurélia, prisonnière d’un passé qui jamais ne s’efface,
Fut emportée par un flot irrésistible
De souvenirs amers, de regrets éternels,
Laissant derrière elle les vestiges d’une rencontre
Qui, fugace et intense, avait embrasé son existence
Pour ne lui offrir qu’un ultime adieu douloureux.

Dans l’obscurité retrouvée de la forêt,
Les arbres pleuraient en un chœur de lamentations,
Et le souffle des âmes exilées murmura le récit
De cette rencontre fatale, de cet amour éphémère,
Qui devint le miroir des illusions disparues
Et le triste reflet d’une solitude insurmontable.

Ô lecteur, entends dans ce chant funeste
Les échos d’une vie en exil, d’une douleur infinie,
Car le destin d’Aurélia, naguère enflammé par l’espérance,
Fut voué à disparaître dans l’immensité d’un chagrin
Où même la plus tendre des muses
Ne saurait effacer la trace d’une tragédie éternelle.

Ainsi se referme le rideau d’une vie brisée,
Où l’exil, tel un orage sourd,
A emporté l’âme d’une femme en quête d’un bonheur déchu.
Et dans le murmure froid des feuilles de la forêt hantée,
Le souvenir de cette rencontre, beau et désespéré,
Reste gravé à jamais, comme le sceau d’un destin inéluctable,
Un adieu éternel à l’âme qui, dans la nuit, erra sans retour.

Ô toi qui lis ces vers, laisse-les te rappeler
Que l’exil, qu’il soit géographique ou intérieur,
Est le fardeau cruel d’une existence en errance,
Un chemin parsemé de fleurs fanées et de regrets immuables,
Où chaque pas, chaque souffle,
Est une prière silencieuse pour l’âme perdue d’un être cher—
Un rappel poignant que le destin, en son implacable grandeur,
Ne tarde jamais à frapper le cœur avec la froideur
D’un adieu irrémédiable et éternel.

Tel est le chant de la forêt, tel est le destin
D’une femme éprise d’un rêve jadis oublié,
Dont l’exil, alimenté par l’ombre d’un amour furtif,
S’est mué en une tragédie, une élégie, un dernier murmure
Dans le silence infini de ce monde en souffrance.

Adieu, Ô âme en exil,
Que ta douleur en son vol suspendu
Laisse le souvenir d’une passion ineffable,
Et que dans le crépuscule d’une existence brisée,
Le souvenir de ta rencontre fatidique brille encore,
Comme l’étoile mourante d’un destin déjà scellé.

Ainsi se termine l’épopée d’Aurélia,
La revenante d’une forêt hantée,
Dont le cœur, lourd d’une tristesse insondable,
Se confond en un ultime soupir dans l’infini du temps,
Témoignant pour toujours du sublime et du tragique,
D’une existence condamnée à s’effacer dans le vent.

Et sous le voile immuable du crépuscule,
Lorsque le dernier rayon se meurt sur la lande,
Le fantôme d’une femme au destin brisé
Errera à jamais dans la lueur d’une aurore déchue,
Un hymne funèbre à la fragilité d’un cœur en exil,
Qui, dans l’éternel jeu du destin,
Trouva enfin la paix dans l’abîme du souvenir.

Ainsi, dans le silence des arbres séculaires et le fredonnement du vent,
Le récit de cette rencontre inoubliable se perpétuera,
Marquant à jamais l’âme des vivants d’un symbole funeste,
Celui d’un amour avorté, d’un exil sans retour,
Fait d’une mélodie tragique où se mêlent l’espoir
Et la douloureuse réalité d’une destinée inexorable.

Adieu, ô lecteur, que ces vers te hantent,
Comme le vent murmure dans cette forêt ensorcelée,
Et que le souvenir d’une vie en exil
Te rappelle, en toute sincérité,
Que même dans la beauté des instants éphémères
Se dissimule parfois la plus douloureuse des tragédies.

Inéluctable est la fin, poignante est la chute,
Et dans la pénombre déchirée d’un destin consumé
Repose la trace indélébile
D’une âme en exil, écho d’un passé irréparable,
Dont le murmure, à jamais, perdurera
Dans le souffle mélancolique des feuilles d’automne.

Telle est l’histoire d’Aurélia,
La femme dont le destin subit l’inévitable et le tragique,
Un récit en vers, tissé de douleurs et d’échos
D’un amour éphémère, d’une rencontre bouleversante,
Qui, dans l’étreinte froide d’une forêt hantée,
Fut voué à disparaître dans la nuit sans retour.

Ô silence, désormais complice,
Garde en ton sein le souvenir de cet adieu,
Car c’est dans le creux de l’obscurité
Que se révèle la véritable essence de la tragédie,
Un pacte irrévocable entre l’exil et le destin,
Où chaque lueur d’espoir s’éteint
Sous le poids inéluctable d’un chagrin infini.

Ainsi s’achève le chant funèbre,
L’épopée d’une vie en exil,
Et dans le fracas doux d’un dernier battement,
Le destin se scelle,
Et l’âme d’Aurélia, brève et tendre,
S’en va, pour l’éternité,
En silence, dans ces bois ensorcelés.

Que ce récit, en son chemin de tristesse et de lumière,
Imprime dans ton cœur l’écho d’une vérité universelle :
L’exil, en nous, est la marque indélébile
D’une vie qui fut par ailleurs sublime et tragique.
Et dans la pénombre de cette forêt, éternelle et mystique,
Le souvenir d’Aurélia et de sa rencontre fatale
Résonnera toujours, comme le dernier soupir
D’une passion disparue, désormais gravée
Dans l’infini du destin insondable.

Cette œuvre résonne comme un écho des luttes intérieures que chacun traverse. L’exil, qu’il soit physique ou mental, est un miroir de notre humanité, révélant les douleurs et les espoirs qui se cachent au fond de nos cœurs. En fermant ce livre, souvenons-nous que chaque rencontre, même fugace, peut marquer notre existence de manière indélébile, nous incitant à chérir chaque instant.
Exil| Mélancolie| Rencontre| Destin| Aurélia| Forêt Hantée| Poésie| Tragédie| Mémoire| Poème Sur Lexil| Vers Libres Avec Musicalité Et Élégance| Dramatique| Une Femme Au Destin Brisé
Auteur: Jean J. pounpoeme.fr

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