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Exil sous une montagne enneigée

Dans les méandres de l’âme humaine, l’exil prend souvent la forme d’un amour non partagé, perdu dans le tumulte de la guerre et des luttes. Ce poème nous transporte vers une montagne enneigée, symbole de solitude, où un soldat se confronte à ses souvenirs d’une passion secrète, évanouie dans le froid glacial du destin.

Le Chant de l’Exil

I.
Dans l’ombre glacée d’un front aux maux séculaires,
Un soldat las s’avance, le cœur en tempête amère.
Fuyant l’ombre des combats et l’horreur des batailles,
Il revient, exilé, vers la montagne et ses murailles.

Sur le sentier désert, nos pas résonnent en refrain,
Et l’âme meurtrie en silence se perd dans le lointain.
Les neiges éternelles couvrent la plaine délaissée,
Où jadis rugissaient, dans l’orage, des armées.

II.
Le vent, messager funèbre, murmure aux cimes blanches,
Des échos d’un amour muet, aux promesses qui se penchent.
Au creux des monts immuables, le destin se tait, cruel,
Car l’amour, secret et vibrant, se voit en exil mortel.

Non point de festin d’espérance, ni doux serment d’ivresse,
Mais l’amertume d’un cœur las en quête de tendresse ;
En son regard lourd de larmes et d’un passé incertain,
Je devine la passion cachée que le sort joint au destin.

III.
Sur un chemin tortueux, aux abords de cimes d’argent,
Il se souvient d’Instants d’amour, à l’éclat évanescent ;
Sa bien-aimée aux yeux d’azur, ombre légère d’un temps,
Dont l’âme se dissimulait, dans un secret brûlant.

« Ô douce apparition, » se disait-il dans le silence,
« Ton image, tel l’astre, guide mes pas en errance. »
Mais force lui fut d’oublier l’amour trop softement voué,
Sous le joug des devoirs, du devoir et d’un passé troublé.

IV.
Dans la clarté incertaine d’un crépuscule givré,
Le soldat évoque les jours d’un bonheur secret,
Dans un verger d’espérance où l’amour n’osa éclore,
Tandis qu’en lui, éternel combat sifflait dans l’aurore.

Les monts, témoins silencieux de douleurs passées,
Gardent en leur sein l’âme d’un cœur à jamais blessé.
Chaque pas, chaque soupir, évoque des serments discrets
Dont la voix s’est tue à jamais, sous le joug des regrets.

V.
Au cœur de la montagne, la neige danse en cortège,
La nature en son exil semble pleurer son sort étrange.
L’âme du dorteur de guerre caresse en vain ses douleurs,
Tandis qu’en lui, tout s’efface en une morne lueur.

Le vent glacial lui chuchote des mots de consolation,
Mais nul réconfort n’effleure l’abîme de sa passion.
Son destin, cruel et funeste, le cloue à la solitude,
Et l’amour demeuré secret se perd dans l’infinitude.

VI.
Au détour d’une clairière, le passé revient le hanter,
L’image d’une dame au regard pur comme l’aurore d’été,
Surgit, douce vision, en reflets d’un temps révolu,
Quand le cœur battait fort et l’espoir n’était plus inconnu.

« Ma tendre aimée, où es-tu ? » s’écrie en vain le soldat
Face aux géants muets des monts, ses yeux pleins de tracas.
Mais le vent ne répond qu’un soupir d’une tristesse infinie,
Et la montagne engloutit sa voix en une sombre mélancolie.

VII.
Par monts et par vallées, l’exilé cherche en silence,
À retrouver l’ombre vive d’un amour en révérence.
Mais dure est l’existence, et les montagnes impassibles
Semblent sceller son destin dans un exil indicible.

Chaque pierre, chaque flocon, murmure un adieu fatal,
Et l’âme du soldat s’enfonce dans le gouffre abyssal.
Pour lui, l’espoir s’estompe, comme une étoile filante,
Laissant en elle le regret d’une passion trop brûlante.

VIII.
Là, dans l’antre glacé où le destin se complaît,
Il rencontre un écho lointain d’un temps de paix.
Le souvenir fugace d’un baiser volé, d’un sourire,
Surgit tel un spectre doux, qu’il vient à peine à retenir.

Entre la neige immobile et l’éther aux reflets d’argent,
Il se parle à lui-même, cœur meurtri et abscons chantant :
« Ô toi, ombre d’un amour aux promesses indéfinies,
Pourquoi as-tu fui mon être, brisant mes vœux infinis ? »

IX.
Le vent emporta ses mots, en une complainte sublime,
Que la montagne, en écho, répéta en rimes intimes.
Alors, dans l’hivernal silence, l’âme enfiévrée
Avança, cherchant la fin d’un chemin aux voies égarées.

Les cimes, fières sentinelles de l’éternelle errance,
L’étreignent, glaciales, dans une funeste révérence.
Car nul retour ne scelle l’ombre d’un amour secret,
Dont l’horizon se voile sous un destin incomplet.

X.
Sur le mont solitaire, sous le voile d’un crépuscule,
Le soldat, fatigué, se rend à l’ultime capsule
De sa vie d’exilé où se mêlent douleur et espoir,
Où s’efface en silence le souvenir du soir.

Là, en face du gouffre, son cœur se brise en un cri,
Crier l’amour qui fut caché, aux reflets d’un infini,
Pourtant, dans ses yeux couverts d’un voile de chagrin,
Brûlait encore la flamme d’un amour en vain.

XI.
Lui, l’infortuné guerrier au destin trop tourmenté,
S’adonne aux douloureux vers d’une âme désolée.
Car la montagne, témoin dur, constate en silence,
Que se refusent les élans d’une tendre connivence.

« Ô neige, confidente, recueille en ton manteau blanc
Les pleurs de mon esprit, égaré et vacillant.
Ne retiens pas le souvenir d’un amour occulte,
Qui s’est vu foudroyé par le destin, si quand nul n’exulte. »

Alors, le soldat, las, s’en alla vers le firmament,
Où les cieux se mêlent à la terre, en un funeste tourment.
Il gravit, sans retour, ces sentiers d’ombre et de glace,
Là où s’éteint le dernier souffle d’une existence fugace.

XII.
Dans la blancheur infinie, l’hiver scelle son destin,
Et le soldat, en exil, s’éteint en un ultime matin.
La montagne, souveraine, l’accueille en son sein de pierre,
Gardant le secret funeste d’un amour et d’une guerre.

Les vents entonnent encore, en des chœurs de désespoir,
L’histoire d’un cœur blessé, contraint de finir son histoire.
Ainsi se meurt le brave, aux serments jadis scellés,
Dans l’immuable exil d’un amour à jamais voilé.

XIII.
Les cimes pleurent en silence le destin de ce héros,
Et dans les flocons errants se cachent ses maux lapsus.
Le souvenir d’un baiser volé, d’un tendre aveu,
S’inscrit à jamais dans la blancheur d’un ciel anxieux.

La montagne, en sa grandeur, demeure l’ultime repos,
Pour l’âme du soldat, aux errances et aux rêves clos.
Ainsi s’abat la tragédie sur ce sentier infini,
Où l’exil se mêle aux échos d’un amour interdit.

XIV.
Dans l’éternel frisson glacé, l’histoire se fait légende,
Celui qui, en son retour, vit d’un amour qui le fende ;
Et sous les cieux immuables, où le destin se trame,
La vie fuit, funeste et pure, sous l’ombre d’une flamme.

Le soldat, égaré en son exil, n’a pu vaincre l’oubli,
Car l’amour, secret et fragile, se noie en mélancolie.
Ainsi s’achève en un soupir la tragique odyssée,
D’un cœur humble et brave, par le sort cruel condamné.

XV.
Parmi les neiges éternelles, son souvenir suspendu
Raconte, en vers d’absence, un amour trop imprévu.
Nulle clarté ne viendra pour dissiper la douleur,
Ni vaincre l’amère mort qui s’est emparée du cœur.

Oh, toi, lecteur attentif, qui parcours ces strophes tristes,
Sache que l’exil du soldat, par le temps reste inscrite.
Dans l’ombre des montagnes et le souffle du destin,
Vibre le chant d’un amour carcéral, vain et malsain.

Le voile de la neige scelle à jamais son douloureux sort,
Et le souvenir d’un cœur en exil demeure en écho d’or ;
Car l’amour, quand il se cache, se meurt en silence, en pleurs,
Et la montagne garde en son sein le testament de ses douleurs.

XVI.
Ainsi s’achève la chronique d’un exilé sans retour,
Où l’amour, morne et secret, se noie dans l’ombre du jour.
Le soldat, en son affliction, s’est perdu dans la nuit,
Loin des bras d’une aimée que le destin a bannie.

Dans le vent glacé des monts, se mêlent ses dernières plaintes,
Et l’écho d’un adieu, dans la neige, demeure, éteint mais saint.
Que son nom et son destin résonnent en nos âmes meurtries,
Comme le son d’une lyre brisée aux accords de nos vies.

XIII.
Finalement, sur le mont, seule la pierre connaît son sort,
Le soldat repose en silence, en un ultime effort.
Et les neiges, en leur pureté, recouvrent sa vie éteinte,
Scellant l’honneur d’un cœur brave, que la destinée n’atteinte.

Au cœur de cet exil cruel, se dresse une triste leçon :
L’amour caché se fane, emporté par une obscure action.
Le destin, implacable, nous forge en des âmes déchirées,
Et sur les pentes glacées, plus rien ne peut que s’effacer.

Qu’il soit su, parmi les monts, le chant de ce héros pâle :
Dans l’exil de sa destinée, son cœur ne fut qu’un râle.
Et pour tout temps, dans la blancheur d’une nature exaltée,
Retentit l’écho lamentable d’un amour à jamais refoulé.

Ainsi, par-delà les neiges, s’envolent en un dernier soupir
Les vers d’un brave soldat, qui n’a pu voir sa flamme resurgir.
Et l’histoire, comme un fleuve froid, coule en tristesse infinie,
Gravant dans la pierre éternelle la fin d’une vie en exil meurtrie.

XVII.
Telle est l’épopée funèbre d’un cœur en naufrage,
Errant sur l’autel glacé d’un destin sans courage.
Car quand l’amour se tait, et que les serments se brisent,
Même la montagne pleure l’âme dont l’espoir se déguise.

Le chant de ce soldat, que la neige emporte au vent,
Résonnera dans le silence des cimes éternellement.
Là où l’exil se fond en une tragédie sans retour,
L’écho de cet amour caché demeure en un douloureux velours.

Ô lecteur, médite en silence sur ce funeste récit,
Car sous le voile de l’exil, se cache l’âme meurtrie.
Et que jamais dans ce monde, si cruel et indifférent,
Ne luit l’éclat d’un amour que l’on aurait pu aimer vraiment.

Ainsi s’achève ce poème, aux vers de douleur sculptés,
Où l’exil et l’amour secret se heurtent en serments figés.
La montagne, en son infinie majesté, garde à jamais
Le souvenir d’un soldat et d’un amour qu’il ne put aimer.

Que la tristesse de son destin demeure une leçon,
Un chant épique, tragique, au cœur de l’ancienne chanson,
Où se mêlent le sang des guerres et la douceur d’un adieu,
Dans l’éternel exil d’un cœur brisé, oublié sous les cieux.

Fin.

À travers le récit poignant de ce soldat, nous sommes invités à réfléchir sur la fragilité de l’amour ainsi que sur l’impact de nos choix dans la trame de nos vies. Les montagnes, témoins silencieux de nos passions perdues, nous rappellent que chaque sentiment refoulé est une histoire qui attend de voir le jour, même quand les vents de la vie semblent balayer nos rêves.
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Auteur: Jean J. pounpoeme.fr

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