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Fils du Ciel

Le poème ‘Fils du Ciel’ de François Mauriac nous plonge dans un univers de souffrance et d’attente, où les échos d’une quête spirituelle résonnent à travers des métaphores évocatrices. Écrit au 20ᵉ siècle, ce poème s’inscrit dans le contexte d’une époque marquée par des questionnements profonds sur la foi et l’existence. La plume de Mauriac, empreinte de lyrisme, nous invite à réfléchir sur la condition humaine et le mystère de l’au-delà.
Je porte en moi l’enfer où tu fus : le
Harrar,
Les routes où tes pieds ont saigné, tous les bouges
Et cette cendre au bord des mers
Mortes ou
Rouges,
Mais comme toi j’attends le
Seigneur : il est tard.
Corps calciné, tremblant de fièvre sous la toile,
Tes pitoyables fils ardent vers ton destin ;
Mais on ne refait pas le trajet d’une étoile.
Pour moi, j’attends aussi le
Christ, au noir matin.
Vagabond de seize ans, tout couvert de rosée,
De vermine et de fleurs, chère tête embrassée,
Ange du grand chemin, que l’on ne voyait pas.
Les labours déferlaient comme l’océan gronde
Et l’aube t’imposait la glacé de ses bras.
Si tes yeux détruisaient l’apparence du monde,
Un autre renaissait sous chacun de tes pas.
Fils du ciel qui cuvais le vin bleu dans les granges,
Amant des bords maudits sans verdure et sans eau.
Quand un dernier rayon brûlera mes rideaux,
Aurai-je comme toi ce lit encerclé d’anges ?
L’aube rallumera les flaques et les socs ;
Et mes rigides draps dans l’alcôve profonde…
A l’heure du
CHRISTUS
VENIT, au chant du coq.
Je t’attendrai,
Rimbaud qui n’étais pas au monde.
À travers ‘Fils du Ciel’, François Mauriac nous incite à contempler notre propre spiritualité et notre rapport à la souffrance. N’hésitez pas à explorer davantage ses œuvres pour découvrir la richesse de son écriture et partager vos réflexions sur ce poème touchant.

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