Ville aux mille récits, je marche tes berges et j’écoute le fleuve. Tes pavés portent la trace des siècles, du pèlerinage de Saint Mungo à l’essor industriel. Ici se mêlent le chant des cornemuses et le roulement des chantiers, la douceur des parcs et l’âcreté de la houille.
Chanson pour Glasgow
Les chantiers du Clyde résonnent des siècles d’industrie et d’essor victorien, sous leur manteau
Après la pluie, l’Université et les librairies offrent des rêves en demi-tableau
Sous les arches du Merchant City et les vitrines de Buchanan, la cité bat en un joyau
George Square garde les mémoires des jours de commerce et des ombres coloniales, vérité en chapeau
Ombres de tourbe, odeur de mer et pluie, marchés, ferries et cornemuses se mêlent sur l’eau
Walks le long du Riverside Museum, Kelvingrove, Mackintosh et les festivals murmurent renouveau
Viens voir les façades ciselées, les musées qui ouvrent des albums d’ouvriers et d’artistes. Parcours les quais où l’acier devint légende, puis va écouter la ville respirer dans ses parcs. Repars avec des mains d’artisan, une liste de concerts et l’odeur de pluie mêlée au sel.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche, confession mélodieuse à la première personne
Thèmes Abordés: mémoire urbaine, amour-propre de la ville, industrie et résilience, héritages culturels et colonial
Atmosphère Évoquée: gris-vert des parcs, pluie fine et tourbe, sel du fleuve, échos de cornemuses et de sirènes
Invitation du Poète: découvrir l’architecture (Mackintosh, cathédrale), musées (Kelvingrove, Riverside), promenades sur le Clyde et scènes musicales