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Glosa

La Glosa : Un Genre Poétique Évocateur

La glosa est une forme poétique qui emprunte des vers à un autre poème, généralement plus célèbre, et intègre son texte. Le terme provient de la pratique des courtisans espagnols du XVe siècle, qui composaient des poèmes en utilisant un quatrain d’un poème mieux connu, suivi de la répétition d’un vers de ce quatrain à la fin d’une strophe nouvellement composée. La plupart des glosas contiennent un épigraphe tiré du quatrain emprunté, suivi de quatre décimas. Bien que cette forme ne soit plus courante en Espagne, des exemples modernes en anglais existent, y compris « Glose » de Marilyn Hacker.

Exemple de Glosa dans « Don Quichotte »

Dans le roman « Don Quichotte » de Miguel de Cervantes, Don Lorenzo cite la glosa suivante, traduite par John Ormsby :

Pourrait-il que ‘était’ devienne un ‘est’ pour moi,
Alors je ne demanderais rien de plus que ceci ;
Ou pourrait, pour moi, le temps qui est
Devenir le temps qui doit être !—

Voici la glosa complète :

Dame Fortune un jour,
À moi était généreuse et bienveillante ;
Mais tout change ; elle changea d’avis,
Et ce qu’elle donna, elle reprit.
O Fortune, longtemps je t’ai suppliée ;
Les dons que tu m’as offerts, rends-les moi,
Car, crois-moi, je ne demanderais rien de plus,
Pourrait ‘était’ devenir un ‘est’ pour moi.

Je ne cherche aucun autre prix à gagner,
Aucun triomphe, gloire ou succès,
Seulement le bonheur longtemps perdu,
Dont le souvenir est une douleur.
Un goût, je pense, de bonheur passé
Pourrait apaiser ce feu dévorant ;
Et si cela vient sans délai,
Alors je ne demanderais rien de plus que ceci.

Je demande ce qui ne peut être, hélas !
Que le temps puisse revenir, et alors
Revenir à nous, et être à nouveau,
Aucun pouvoir sur terre ne peut y parvenir ;
Car rapide est-il, je le sais,
Et donc, dans le vide, nous prions
Que ce qui nous a quittés pour toujours
Deviendra pour nous le temps qui est.

Perplexe, incertain, rester
Entre espoir et peur, c’est la mort, non la vie ;
Il vaudrait mieux, assurément, mettre fin à la lutte,
Et en mourant, chercher à soulager la douleur.
Et pourtant, bien que ce soit le meilleur pour moi,
Aussitôt, je rejette cette pensée,
Et avec tendresse, je m’accroche au présent,
Et je crains le temps qui doit être.

Exemple de Poème en Glosa

Voici un poème original qui illustre la forme de la glosa :

Dans le jardin du temps, un jour s’éveilla,
Les roses dansaient sous le doux soleil ;
Mais l’ombre s’approche, le rêve s’en va,
Et le murmure du vent me pare d’orgueil.
O temps, écoute mes larmes, je t’invoque,
Rends-moi la lumière que l’ombre a volée,
Car, crois-moi, je ne demanderais rien de plus,
Si dans le jardin du temps, un jour s’éveilla.

Les souvenirs flottent comme des feuilles d’or,
Chaque instant perdu est un cri dans la nuit ;
Je cherche la paix dans le fracas du sort,
Le murmure des fleurs est mon unique bruit.
Un souffle de vie, un parfum de l’aube,
Pourrait effacer les douleurs du passé ;
Et, si cela vient sans délai,
Alors je ne demanderais rien de plus que ceci.

Je rêve d’un monde où l’amour renaît,
Où chaque regard est une promesse en soi ;
Mais l’horloge sonne, le temps s’en va, hélas !
Aucun pouvoir ne peut arrêter son choix ;
Il file entre mes doigts, cet instant béni,
Et pourtant, je prierais encore, en vain,
Que ce qui a fui revienne, et soit,
Dans le jardin du temps, un jour s’éveilla.

Perdu entre l’espoir et la désolation,
Chaque battement de cœur est une lutte, une danse ;
Serait-il préférable de trouver l’abandon,
Et mourir pour goûter à la délivrance ?
Mais non, je préfère chérir le présent,
Et ployer sous le poids des souvenirs,
Craignant que le temps ne m’échappe encore,
Dans le jardin du temps, un jour s’éveilla.

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