Le poème ‘Grand Orgue’ de César Moro est une œuvre emblématique de la poésie surréaliste. À travers des images vibrantes et évocatrices, Moro réussit à capter l’essence de la beauté tout en plongeant le lecteur dans une atmosphère d’angoisse délicate. Ce poème, écrit au début du 20ᵉ siècle, demeure influent et pertinent, témoignant des luttes émotionnelles de l’être humain face aux contrastes de la vie.
Faire pendant à une baignoire bleue
Avec un pendu bleu de peur à une corde bleue
Une brosse en main à distance de belles pommes
Comme des reines aux aguets
Des roses à la main aux cheveux
Les paumes avides de rosée
(Car le cheval est sourd au bord de la mer)
Les reins cambrés belles têtes volcaniques
Les fruits n’ont eu de cesse qu’ils n’avalent
La baigneuse radiée et dédiée à la nacre
Cachets aux tempes sur l’assiette à soupe
Ce poème invite à une réflexion sur la beauté éphémère de notre existence et les émotions complexes qu’elle suscite. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de César Moro pour découvrir davantage son talent et sa vision unique du monde.