Dans la cité ceinte de Harar, la terre respire des siècles. Les ruelles peintes retiennent le pas des caravans et des poètes. Les parfums de café et de jasmin se mêlent à l’orgueil des remparts. Ici l’histoire vit dans chaque seuil et chaque minaret.
Écoute la ville qui se dit en vers
AAujourd’hui la Grande Mosquée répond à l’adhan, et les 82 pierres murmurent au bazar
RRacontent l’Émirat ancien, les combats et la mémoire de Chelenqo, qui n’effacent pas le regard
AAilleurs la maison de Rimbaud garde des papiers d’odeurs, cafés d’Hararghe, hyènes conviées par hasard
RRuelles comme doigts de main où artisans, tisserands et voix célèbrent l’arc et le retour
Je parcours tes venelles comme on lit un livre de pierre et de couleur. Les fêtes, les savoir-faire et la vigie des collines appellent le voyageur. Viens écouter les récits inscrits sous les plafonds peints et goûter le café qui tient l’aube.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: poème en acrostiche, récit lyrique en vers épurés.
Thèmes Abordés: mémoire historique, spiritualité islamique, commerce et artisanat, résilience après la colonisation et les batailles.
Atmosphère Évoquée: ocre dominant, senteurs de café, jasmin et épices, sons d’adhan et du souk, textures de pierre et de bois.
Invitation du Poète: franchir les portes de la Jugol, goûter le café d’Hararghe, écouter les hyènes nocturnes et s’asseoir sous les minarets.

