Dans son poème ‘Hier le Printemps’, Gabriel Cousin nous plonge dans une exploration intime des thèmes de la jeunesse et du déclin. À travers des métaphores poignantes et une sensibilité palpable, l’auteur évoque la beauté fugace du corps et la mélancolie qui accompagne le passage du temps. Cette œuvre témoigne de l’habileté de Cousin à capturer les émotions humaines, rendant cette poésie intemporelle et toujours significative.
Nous reposons en croix, ta tête sur mon ventre et mes mains parcourent ton corps tant de fois parcouru.
Hier la plénitude de la chair lumineuse.
Aujourd’hui cette fatigue déjà mortelle qui nous habille jour et nuit.
Hier ce printemps corporel que ma jeunesse regardait sans le voir, touchait sans le reconnaître, humait sans le sentir.
Aujourd’hui ces plis à nos flancs, ces paupières plombées.
Sous la fenêtre de l’hiver, nus dans la chaleur de la chambre, nous venons de nous délier encore une fois.
Ce poème invite le lecteur à réfléchir sur la nature éphémère de la jeunesse et la beauté qui réside dans le souvenir. N’hésitez pas à partager vos pensées sur ce texte émouvant ou à explorer davantage les œuvres de Gabriel Cousin.