Dans le jardin secret de mes souvenirs, il y a un arbre majestueux aux branches larges, un père qui m’a appris les leçons de la vie avec tendresse et force. Ses mains, comme des racines solides, ont vu fleurir mes rêves, et dans son regard, j’ai trouvé un refuge, une lumière. Aujourd’hui, je lève ma plume pour lui rendre hommage, pour conter son histoire, pour souligner l’empreinte indélébile qu’il a laissée sur mon cœur.
À l’ombre des jours d’enfance,
Où le temps paraissait infini,
Tu m’as offert une danse,
Des rires, des contes, des nuits d’amitié.
Dans chaque mot que tu soufflais,
Se cachait un monde à explorer,
Des secrets sous le ciel étoilé,
Un trésor à jamais à chérir.
Quand l’hiver peignait la terre,
Et que le vent murmurait des peines,
Tu étais le feu, la lumière,
L’ombre douce des peurs anciennes.
Avec ta force silencieuse,
Tu as bâti des murs d’amour,
Refuge magique, maison chaleureuse,
Où le cœur se nourrissait toujours.
Les leçons de la vie, une école,
Où chaque pas que tu guidais,
À la croisée des routes, des paroles,
M’ont forgé, m’ont apprivoisé.
Telle une boussole, tu pointais,
Les étoiles de notre ciel,
Nous apprenant à rêver,
À porter nos espoirs au-delà du réel.
Et dans ce temps qui nous file,
Comme le sable entre les doigts,
Je revis tes gestes, ta douceur agile,
Chaque instant gravé en moi.
Ton rire, cette mélodie antique,
Résonne encore dans mon cœur,
Avec toi, père, je me sens unique,
Une étoile portée par ton ardeur.
Alors aujourd’hui, je lève les yeux,
Vers cet arbre où tes racines plongent,
Chaque feuille murmure un adieu,
Un hommage à cet amour qui prolonge.
Aujourd’hui, je célèbre ton nom,
À jamais gravé dans la mémoire,
Car tu es l’écho d’une chanson,
Un père, un guide, une belle victoire.
Et ainsi, cher père, dans le souffle du vent,
Dans chaque brin d’herbe, dans chaque chant,
Ta présence demeure, éternelle, vivante,
Tandis que je poursuis notre route, éblouissante.
Ton héritage, un trésor de sagesse,
Je le porterai, sublime promesse,
Au fil des âges, au gré des saisons,
Un hommage à toi, mon premier horizon.
Les liens que nous tissons au fil du temps ne s’effacent jamais vraiment. Un père, c’est une seconde peau, une voix dans les silences, un regard qui comprend sans juger. Chaque mot de ce poème est un reflet de l’amour paternel, cette force tranquille qui nous pousse à avancer, à grandir, à devenir qui nous sommes. Que ces vers soient une ode à tous ces pères qui, par leur amour et leur dévouement, sculptent notre vie et font briller notre ciel.