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Il est Ne…

Le poème *Il est né* de Cécile Sauvage s’inscrit dans le contexte tumultueux du début du XXe siècle, une période marquée par des bouleversements personnels et collectifs. Avec sa plume délicate, Sauvage explore des thèmes profonds tels que la perte, la tendresse et le souvenir. Ce poème, lucide et chargé d’émotions, invite le lecteur à plonger dans un océan de nostalgie et d’affection, rappelant à chacun l’intensité des liens affectifs qui nous unissent.
Il est né, j’ai perdu mon jeune bien-aimé,
Je le tenais si bien dans mon âme enfermé,
Il habitait mon sein, il buvait mes tendresses,
Je le laissais jouer et tirailler mes tresses.
À qui vais-je parler dans mon coeur à présent ?
Il écoutait mes pleurs tomber en s’écrasant,
Il était le printemps qui voit notre délire
Gambader sur son herbe et qui ne peut en rire.
Il me donnait la main pour sauter les ruisseaux,
Nous avions des bonheurs et des peines d’oiseaux ;
Son sommeil s’étendait comme un aveu candide.
Mon oeil grave flottait sur son âme limpide,
Je couvais dans son coeur les oeufs de la bonté,
J’effeuillais sur son front des roses de clarté.
Le silence des fleurs reposait sur sa bouche,
Son doux flanc se gonflait de mon orgueil farouche ;
Son souffle était le mien, il voyait par mes yeux.
Son petit crâne avait la courbure des cieux.
Je le tenais des dieux que j’ai conçus moi-même ;
C’était le jardin clos où la vérité sème,
C’était le petit livre où des contes naïfs
Me reposaient de l’ombre et des rayons pensifs.
À travers *Il est né*, Cécile Sauvage nous pousse à réfléchir sur la fragilité des relations humaines et la douce douleur qui accompagne la perte. N’hésitez pas à partager vos réflexions sur ce poème poignant et à explorer d’autres œuvres de cet auteur inspirant.

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