Dans ‘Il Pianto, le Correge’, Auguste Barbier nous entraîne dans un voyage poétique riche en émotions et en réflexions sur la beauté et la vertu. Écrit au 19ᵉ siècle, ce poème met en lumière l’importance de la pudeur et des valeurs humaines, tout en évoquant des souvenirs d’antiquité qui nourrissent notre âme. Ce chef-d’œuvre met en relief la place unique que la beauté intérieure occupe dans le cœur de ceux qui savent observer le monde avec amour.
Nourrice d’ Allegri, Parme, cité chrétienne,
Sois fière de l’ enfant que tes bras ont porté!
J’ ai vu d’ un oeil d’ amour la belle antiquité,
Rome en toute sa pompe et sa grandeur païenne;
J’ ai vu Pompéï morte, et comme une athénienne,
La pourpre encor flottant sur son lit déserté;
J’ ai vu le dieu du jour rayonnant de beauté
Et tout humide encor de la vague ionienne;
J’ ai vu les plus beaux corps que l’ art ait revêtus;
Mais rien n’ est comparable aux timides vertus,
À la pudeur marchant sous sa robe de neige;
Rien ne vaut cette rose et cette belle fleur
Qui secoua sa tige et sa divine odeur
Sur le front de ton fils, le suave Corrége.
Ce poème d’Auguste Barbier nous invite à reconsidérer nos notions de beauté et de vertu, à les valoriser dans notre quotidien. N’hésitez pas à partager vos réflexions sur ce texte ou à explorer davantage les œuvres de cet auteur inspirant.