back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

Illusion sous une mer en furie

Plongez dans ‘Illusion sous une mer en furie’, un poème qui explore les profondeurs tumultueuses de l’âme humaine, confrontée à l’éphémère et à l’illusion. À travers des images puissantes de la mer en furie et des spectres errants, ce texte nous invite à réfléchir sur la quête de sens, la mémoire perdue et les chaînes invisibles qui nous lient à nos propres désillusions.
« `

L’Éphémère Éclat des Abîmes

Au cœur des flots hurlants où gronde le trépas,
Une âme, spectre léger, erre et ne trouve pas
Le repos éternel que la nuit lui promit.
La mer, hydre insensée, en ses reins engloutit
Les échos d’un passé qui hante son sillage,
Tandis que les récifs, tels des crocs de carnage,
Déchirent l’horizon en lambeaux de sang froid.
L’errante, ô désespoir ! cherche en vain son émoi,
Ce souffle qui jadis brûla ses lèvres pâles,
Mais l’oubli, lent venin, ronge ses propres râles.

Ses yeux, deux astres morts, scrutent l’immensité,
Où chaque vague est un remords ressuscité.
« Ô mer, que ta fureur soit l’écrin de ma quête !
Rends-moi ce nom perdu que ton sel interprète,
Ce visage érodé que les courants ont pris… »
Mais Neptune, muet, dans son palais de brise,
N’offre que le miroir des illusions vaines :
L’écume, en se brisant, y peint d’étranges chaînes.

Un jour, peut-être, au creux d’une grotte de nacre,
Elle crut entrevoir une forme qui sacre
L’instant fugace où l’espoir osa l’illuminer.
Ombre aux traits familiers, fantôme à couronner,
Il dansait sur les eaux, courbant les marées folles,
Et sa voix était miel, et sa main, auréole.
« Enfin ! Tu es la clé, l’écho de ma mémoire !
Guide-moi vers le port où s’éteint ma noirceur… »
Mais le spectre, rieur, se fondit en brume noire,
Laissant l’âme enchaînée à son propre malheur.

Les jours, tels des galets, roulèrent dans les creux,
Chaque aube un leurre amer, chaque soir un rite creux.
Un navire fantôme, échoué sur un rêve,
Apparut, voilant l’air de son odeur de grève.
À son bord, un vieux sage, à la barbe de jade,
Tenait entre ses doigts une coupe d’onyx fade :
« Bois ceci, voyageuse aux destins éclatés,
Et tu sauras le prix de tes vœurs avortés.
Mais gare à l’ivresse sourde où s’abîme l’entraille… »
Elle but, et le breuvage, assassin de bataille,
Lui vola jusqu’au nom que ses lèvres criaient.

Dès lors, plus de combats, plus de cris, plus de prières :
La mer devint complice en ses bras meurtriers.
Les sirènes, voyant son essence dissoute,
Chantèrent pour sceller sa chute absolue, irrémédiable.
« Dors, errante, dors ; laisse aux flots ton histoire.
Ton âme n’est qu’un leurre au théâtre de gloire. »

Et tandis que son corps, nébuleuse éphémère,
Se dissolvait dans l’eau, sel larmes et misère,
Une barque d’argent, chargée de lys fanés,
Glissa vers l’infini, portant ses souvenirs nus.
La lune, témoin froid de cet adieu sans gloire,
Cacha son front blessé sous un voile de moire.

Au matin, nul vestige, hormis un chant lointain :
Une mélopée triste où se meurt le destin.
La mer, apaisée, dort dans son lit de crustes,
Et l’âme, à jamais vide, erre entre flux et fûts.
Son nom, jadis flambeau, n’est qu’un mot sans écho,
Car l’illusion règne où triomphe l’eau.

« `

Ce poème nous rappelle que la quête de soi est souvent un voyage à travers des illusions et des mirages. La mer, à la fois destructrice et enveloppante, symbolise les épreuves de la vie qui façonnent notre existence. En refermant ce texte, laissez-vous interroger : que reste-t-il de nous lorsque les illusions se dissipent ? Et comment trouver la paix dans un monde où l’éphémère règne en maître ?
Mer| Illusion| Quête| Mémoire| Désespoir| Éphémère| Poésie Symbolique| Âme| Abîmes| Spectre| Poème Sur La Mer Et Lillusion| Alexandrins Classiques| Mélancolique| Une Âme Errante
Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici