Le poème ‘Je chante haut pour m’entendre’ de Francis Vielé-Griffin, extrait de ‘La Partenza’ (1899), plonge le lecteur dans une ambiance de solitude et de contemplation. À travers des images puissantes et évocatrices, l’auteur explore la relation entre la voix humaine et les murmures de la nature, révélant ainsi une réflexion profonde sur l’isolement et la quête de réconfort dans la nuit.
Je chante haut pour mâentendre,
Car la nuit est noire et sans voix ;
â La route est molle et la terre est tendre
Il a plu trois jours sur les bois.
Je frappe le sol en cadence
Du bout de mon bÃĒton ferrÃĐ
â Ici, lâombre des bois est si dense
Quâen plein jour on nây verrait.
Je guette des voix à lâorÃĐe
Plus pÃĒle, là -bas, vers la plaine ;
â Rien ne sonne à travers la forÊt
Que ma voix et mes pas qui peinent.
Extrait de:
La Partenza, (1899)
Ce poème nous invite à méditer sur notre propre rapport à la solitude et à la nature. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Francis Vielé-Griffin pour une immersion plus complète dans son univers poétique.