J’avais des frères, j’avais des soeurs,
J’avais aussi,
J’avais aussi trois amis.
Ca allait bien, ça allait mal
Mais de toute façon, ça allait toujours.
Mais après elle est venue,
Et j’ai quitté tout pour elle,
Et je l’aimais, je l’aimais
De la mort je n’avais pas peur
Et elle est partie, en février
Et ne vit plus, celui qui vivait
Je n’ai pas de père, je n’ai pas de mère
Je n’ai pas de frères, je n’ai pas de soeurs
Je n’ai pas non plus (que souffle le vent)
Je n’ai plus d’amis.
Je vais ci, je vais là
Dans la foule toujours seul.
Je n’ai plus rien.
Je n’ai plus rien.
Et je ne suis à personne.
Personne ne m’a.
Personne ne m’a.
Je n’appartiens à personne.
Je ne suis à personne.
Je ne suis à personne.
Je ne suis à personne.