Sous un ciel de terre cuite, la ville s’éveille en couches d’histoire et de senteurs.
Les fontaines du jardin murmurent des siècles que portent les murs et les pierres.
On vient ici pour écouter l’âme d’un plateau, pour voir la rose se distiller dans la lumière.
Chant des ruelles et des jardins
AAux bassins du jardin de Fin, l’eau rappelle les épisodes Qajar et l’ombre gravé.
CCaravansérails, bazar aux voûtes, ateliers de céramique et soie révélé.
HHavre des maisons peintes — Borujerdi et Tabatabaei aux vents sculpté.
AAu printemps, Qamsar exhale la rose, vapeur de parfum en ruelle parfumée.
NNuit d’argile et d’azur, l’adhan et les cloches fondent la ville apaisé.
Je parcours tes allées où l’histoire se lit sur les faïences, où l’eau chante et persiste.
Des palimpsestes de pierre aux ruelles chauffées par le commerce, chaque pas est une piste.
Viens cueillir ici la mémoire parfumée, le savoir-faire et la douceur d’un plateau qui existe.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Poème en acrostiche, inspiré et lyrique.
Thèmes Abordés: Mémoire historique (Tepe Sialk), architecture Qajar et Safavi, marchés et artisanat, distillation des roses.
Atmosphère Évoquée: Terre ocre, vapeur de rose, adhan au loin, murmure d’eau et chaleur de bazar.
Invitation du Poète: Approcher la ville avec respect, écouter ses récits, goûter ses savoir-faire et ses jardins.