Dans les rues ocres où le soleil cisèle la pierre, la ville se raconte en parfums et en ombres.
Les pas croisent la mémoire d’Uqba et les bassins des Aghlabides, mélodies d’eau et de foi.
Je scrute ses minarets et ses ateliers, et j’entends le souk qui murmure des siècles.
Chant de cité
Aghlabides ont sculpté bassins et murailles, la Grande Mosquée veille, souverain au couchant.
Immense minaret, cour de marbre, mihrab décoré, patrimoine inscrit par l’UNESCO au couchant.
Ruelles du souk où les tapis et les mosaïques racontent le savoir-faire des siècles au couchant.
Oliviers et plaines, halte des pèlerins et des voyageurs, festivals et recueillements au couchant.
Une cité qui connut un âge d’or sous la dynastie aghlabide, mémoire de résilience au couchant.
Arcades, portes de la médina, la Zawiya de Sidi Sahbi et ses coupoles; l’histoire respire au couchant.
Nuits de jasmin, adhan suspendu, le bruit des artisans et le temps qui tisse sa chanson au couchant.
Viens entendre la ville qui tient ses légendes dans la pierre et le souffle des marchés.
Visiter ici, c’est toucher une histoire vivante : mosquées, artisans, bassins, et nuits parfumées de jasmin.
Repartir, c’est emporter un morceau du Maghreb, une voix ancienne qui ne s’éteint pas.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: Acrostiche en hommage historique et sensitif.
Thèmes Abordés: Histoire islamique du Maghreb, dynastie aghlabide, patrimoine monumental, vie quotidienne et artisanat.
Atmosphère Évoquée: Ocres et ombres, jasmin et épices, appel à la prière, bruissements du souk, pierre et eau.
Invitation du Poète: À parcourir la médina, à écouter les minarets et à sentir la mémoire des lieux.