Je marche sur les sept collines de Kigali, où la ville s’écrit en courbes et promesses.
Fondée au début du XXe siècle, marquée par la colonisation allemande puis belge et l’indépendance de 1962, elle porte l’histoire.
Le souvenir du génocide de 1994 habite ses mémoriaux et nourrit une résilience visible à chaque rue.
Les marchés, les ateliers et les cafés infusent l’air d’arômes de café, d’épices et de jasmin apaisé.
Cantique des collines
Inema et Kimironko murmurent couleurs et argile, le marché révèle café et épices torréfiées
Grâce au Mémorial du Génocide la mémoire se recueille et la cité renaît, fière et relevée
Aux pentes du Mont Kigali le souffle du café et la rosée dessinent la ville éveillée
Les toits du Convention Centre et la Maison Kandt portent les empreintes coloniales, puis une modernité sculptée
Invitation aux ateliers, aux festivals et aux sentiers verts, la cité se partage, douce et apaisée
Partout la pierre raconte, les fresques d’Inema répondent aux voix des anciens, et la vie commerciale bat son plein.
Venez pour comprendre le passé au Mémorial, pour goûter le café qui a fait la réputation du pays, pour flâner dans Kimironko et les quartiers animés.
Kigali se visite pour son patrimoine vivant, ses panoramas sur collines ondoyantes et son art résolument tourné vers demain.
Clés de Lecture du Poème
Genre Poétique: acrostiche en vers rimés, voix narrative personnelle et contemplative
Thèmes Abordés: mémoire et reconstruction après 1994, héritage colonial, art contemporain, marchés et culture du café
Atmosphère Évoquée: collines verdoyantes, odeurs de café et d’épices, bruits de marchés et cloches lointaines, rosée matinale
Invitation du Poète: découvrir Kigali par ses lieux emblématiques (Mémorial du Génocide, Kimironko, Inema, Mont Kigali, Convention Centre), ses artisans, ses paysages et ses festivals