Dans le creux des forêts ancestrales où règnent mystère et pénombre,
Une ombre s’éveille, étrange et sombre,
La Ballade de la Sorcière Baba Yaga et le Prince Ivan se dévoile.
Sur le sentier des mots que la nuit étoile,
Commençons la quête de notre âme, dans l’antre de l’ancienne dame.
Aux confins de la terre où finit le regard,
La sorcière Baba Yaga, sous son voile hagard,
Veille sur un royaume de silence et de froid,
Les secrets de la taïga sont sienne, dit-on, c’est la loi.
Murmures des arbres séculaires caressant doucement sa cabane,
Chuchotis des feuilles révélant des sortilèges d’antan.
Mais voici que s’élance, sur sa monture audacieuse,
Le prince Ivan, coeur vaillant et âme curieuse.
Sa quête? Liberté, pour le royaume, pour l’amour, pour la vie,
Déchiffrer l’énigme de Baba Yaga, affronter la nuit.
Brisant le silence de la taïga où le jour semble éteint,
Sa volonté forge le chemin où s’emmêlent ombre et destin.
L’infâme hutte sur pattes de poule danse et tournoie,
Tandis que le vent dans son sifflement narre sa voie.
Baba Yaga, dans les volutes de ses chaudrons bouillonnants,
Regarde Ivan s’approcher, le regard perçant, l’allure d’un géant.
« Qui ose troubler mon sommeil éternel et convoiter mes secrets? »
Les échos répondent, entre deux battements, le pied ferme et prêt.
« Ô femme des bois, je ne requiers que sagesse et vérité, »
Dit Ivan, le coeur emperlé de courage mêlé de bonté.
Le duel des regards entame les épreuves, un ballet silencieux,
Les étoiles comme juges, la lune complice aux cieux.
« Trois défis, jeune prince, à surmonter sans frayeur,
Et je t’offrirai en partage, du monde, ses couleurs. »
L’épreuve de la pensée, où l’esprit doit conquérir l’énigme,
Chemins tortueux de l’intellect où chaque faux pas est abîme.
L’épreuve du coeur, où les vagues émotionnelles déchaînées,
Menacent de submerger la raison dans des abysses enchaînés.
L’épreuve de la volonté, où la chair se soumet au feu purificateur,
Ivan, trois fois éprouvé, devint maître de ses heures.
Ainsi, Baba Yaga, la sorcière aux mille facettes,
Révéla à Ivan la toile de la vie, dans ses secrets les plus discrets.
La richesse de l’existence n’est point en vains trésors enfouis,
Mais dans la danse des jours et des nuits, des orages et des accalmies.
Dans la lutte et l’amour, dans le rêve et l’effort,
La vie, un chef-d’oeuvre, continuellement retouché jusqu’à la mort.
La ballade se tisse, elle prend corps et esprit,
Comme les rivières se frayent un chemin vers l’infini.
Baba Yaga, visionnaire d’un univers où tout est lié,
A offert à Ivan les clefs de l’éternité.
La sagesse du monde, tels des fils d’argenté lumière,
Éclaire la quête infinie d’une vérité sincère.
Dans le creux des forêts où la conscience s’éveille,
Ivan, transformé, contemple l’existence sans pareille.
Baba Yaga, en son antre, observe le cycle du temps,
Assurée que la quête du prince marque le monde d’un pas grandissant.
Car chaque vie qui s’écoule et chaque histoire contée,
Entrelacent les âmes dans le tissu sacré de l’Humanité.
Que cette ballade, amis, vous porte vers des rêves éveillés,
Vers l’exploration de l’âme et des mystères non révélés.
Pour en chaque aventure, comme Ivan le noble, trouver,
Les éclats de magie dans le banal, le quotidien transformé.
Que vos quêtes soient riches, vos vies en pleine nature,
Tisserandes de légendes, perpétuellement renouvelées, infinie pile.
La Ballade de la Sorcière Baba Yaga et le Prince Ivan résonne,
Une ode à la vie, aux choix, à l’amour que l’on donne.
Aux obstacles surmontés, aux connaissances acquises,
À l’intemporel voyage vers l’essence de nos brises.
Dans chaque mot, chaque métaphore, chaque reflet poétique,
Réside l’éternelle épopée humaine, magnifiquement authentique.