Dans l’azur éternel où le silence danse,
Aux confins de l’Olympe où les rêves prennent naissance,
S’éveille doucement l’aurore d’une époque ancienne,
Où les dieux, immortels, tissent le destin de l’humaine semence.
I. La Communion des Éléments
Le souffle de Zéphyr, caresse matinale,
Emporte en son élan des murmures divins,
Quand Gaïa, la terre, nourricière et genèse,
S’unit aux cieux dans un ballet sans fin.
Poséidon, seigneur des mers, aux humeurs changeantes,
Dans son royaume abyssal, d’un trident dicte la marée,
Là où l’écume des vagues, contre les rocs, se lamente,
Un royaume de mystères et de beautés insondées.
Héphaïstos, dans les entrailles du monde,
Forge avec ardor le destin et les armes des héros,
Entre ses mains, le feu et le métal se fondent,
Dans une alchimie secrète, source de tous les maux.
II. L’Amour au Panthéon
Aphrodite, déesse de l’amour, d’une beauté sans pareille,
Promène son regard sur le monde des mortels,
Sème des passions éphémères comme des rayons de soleil,
Dans des coeurs assoiffés, chercheurs de l’essentiel.
Eros, malicieux, décoche ses flèches au hasard,
Provoquant désir et désarroi dans l’âme des amants,
Sous son emprise, même les dieux, dans un soupir,
Goûtent au nectar amer des plaisirs fuyants.
Arès, d’un amour tout autre, guerrier farouche et fier,
Trouve dans le chaos des batailles, l’exaltation de son être,
Amour et guerre, étranges compagnons de l’univers,
Dansent ensemble, dans une valse à ne pas comprendre.
III. La Quête de l’Immortalité
Dans le labyrinthe des cieux, où les destins se croisent,
Chronos, maître du temps, égrène l’éphémère,
Les dieux, dans leurs palais d’or, contemplent la voie,
Celle menant à l’immortalité, secret de la sphère.
Dionysos, épris de vie, dans un cortège enivrant,
Célèbre l’instant, divin nectar contre l’oubli,
Dans son sillage, un message, simple et troublant,
« L’immortalité se trouve dans le coeur même de la vie. »
IV. Le Chant de l’Humanité
Ainsi, sous le regard immuable des Olympiens,
L’humain, fragile et éphémère, cherche son chemin,
Entre amour et douleur, espoir et dessein,
Il compose sa propre ballade, émaillée d’un destin.
Les dieux, curieux, parfois envieux de cette flamme éphémère,
Poursuivent leurs jeux, leurs querelles, témoins silencieux,
Mais dans le coeur de la nuit, quand le monde s’endort,
Ils murmurent aux étoiles l’histoire de ceux qui osent aimer.
V. Épilogue des Étoiles
Enfin, les étoiles, dans leur course immuable,
Portent témoins de l’éternelle ballade des dieux de l’Olympe
Et de leurs amours avec l’humanité, récit incommensurable,
Sacré, tressant ensemble le visible et l’invisible.
Dans l’écho de ce poème, une réflexion se dessine,
Sur la langue qui tisse les liens entre les mortels et l’immortel,
Ainsi se dévoile, au fil des vers, la trame divine,
Unissant en un seul chant, la terre, le ciel, et l’éternel.
Finalement, que l’on soit de chair ou de mythos,
La quête d’amour, de vérité, d’immortalité, reste la même,
Dans la ballade des dieux de l’Olympe et leurs amours,
Se révèlent les nuances infinies de l’âme humaine.
