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La Chanson de Craonne

La Chanson de Craonne est un poème anonyme emblématique de la Première Guerre mondiale, qui témoigne de la souffrance et du désespoir des soldats dans les tranchées. Ce poème, considéré comme l’un des hymnes pacifistes de cette époque, dépeint avec force l’angoisse et l’injustice que ressentent ceux qui sont contraints à la guerre pour défendre des intérêts qui ne leur appartiennent pas. L’œuvre demeure un puissant rappel des horreurs de la guerre et des sacrifices consentis par de nombreux combattants.
Quand au bout d’huit jours le repos terminé
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
Mais c’est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher
Et le cœur bien gros, comm’ dans un sanglot
On dit adieu aux civ’lots
Même sans tambours et sans trompettes
On s’en va là-bas en baissant la tête.
– Refrain:
Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu toutes les femmes
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme
C’est à Craonne sur le plateau
Qu’on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous des condamnés
C’est nous les sacrifiés.
Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
Pourtant on a l’espérance
Que ce soir viendra la r’lève
Que nous attendons sans trêve
Soudain dans la nuit et le silence
On voit quelqu’un qui s’avance
C’est un officier de chasseurs à pied
Qui vient pour nous remplacer
Doucement dans l’ombre sous la pluie qui tombe
Nos pauvr’ remplaçants vont chercher leurs tombes.
C’est malheureux d’voir sur les grands boulevards
Tous ces gros qui font la foire
Si pour eux la vie est rose
Pour nous c’est pas la même chose
Au lieu d’se cacher tous ces embusqués
F’raient mieux d’monter aux tranchées
Pour défendre leurs biens, car nous n’avons rien
Nous autres les pauv’ purotins
Et les camarades sont étendus lÃ
Pour défendr’ les biens de ces messieurs là.
– Refrain:
Ceux qu’ont le pognon, ceux-là reviendront
Car c’est pour eux qu’on crève
Mais c’est fini, nous, les troufions
On va se mettre en grève
Ce sera vot’ tour messieurs les gros
De monter sur le plateau
Si vous voulez faire la guerre
Payez-la de votre peau.
En réfléchissant à la douleur exprimée dans La Chanson de Craonne, nous sommes invités à considérer le coût humain de la guerre. N’hésitez pas à explorer davantage d’œuvres de poètes engagés qui ont vécu ces épreuves ou à partager vos pensées sur ce poème poignant.
Auteur:Anonyme

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