La Chanson de la Belle et la Bête
Dans un royaume perdu, baigné par la lumière lunaire,
Une histoire s’éveille, soufflée par le vent solitaire.
Elle chante les échos d’un amour improbable,
Un conte ancien, à la fois sombre et admirable.
Au cœur de cette trame, une belle inégalable,
Dont le regard scintille, éclat lumineux, indomptable.
Sa beauté n'est pas celle que l'on voit de prime abord,
Mais celle qui réside dans les profondeurs de l’accord.
Et dans l’ombre se tapit une bête, figure maudite,
A l'apparence terrifiante, d'une nature inscrite
Dans les méandres de la peur et de l'incompréhension,
Un monstre, dit-on, privé de toute affection.
Entre ces deux êtres, l’espace d’un monde sépare,
Des contraires que tout repousse, que tout déclare
Irreconciliables, étrangers sous le même ciel,
Jusqu’au moment précieux où leur regard se mêle.
La Belle voit au-delà des apparences trompeuses,
Elle perçoit une âme, sous les cicatrices houleuses.
La Bête, quant à elle, découvre l’empathie,
Une présence qui apaise, qui à sa solitude défie.
Ainsi s'entame leur danse, un pas vers l’autre, lentement,
Tissant un lien fragile, défiant chaque jugement.
Dans le silence de la nuit, leurs cœurs s’élèvent en chanson,
Melodie douce, qui de leurs différences fait raison.
Les saisons passent, et avec elles, la glace se brise,
Révélant sous le gel, un printemps qui se précise.
La Bête se métamorphose, non par magie, mais par amour,
Et la Belle s’épanouit, éclatante au grand jour.
Mais qu’est-ce que l’amour, sinon un mystère ancien ?
Une force qui balaye, qui transforme, qui tient
En son sein la clé de l’inexplicable, l'inattendu,
Lie deux êtres disparates, en un destin étendu.
Dans leur étreinte, le monde trouve son équilibre,
Les préjugés s'effacent, la haine se dissipe.
Ce n’est plus la Belle et la Bête, mais deux âmes éveillées,
Marchant côte à côte, leurs différences apprivoisées.
Leur histoire nous enseigne bien plus qu’un simple conte,
Sur l’humanité, l'amour et les prouesses qu’on raconte.
Elle parle de voir au-delà du miroir de la peau,
De chercher l'essence pure, le cœur en écho.
Ainsi se clôt La Chanson de la Belle et la Bête,
Un voyage où chaque mot, chaque vers promette
Une réflexion sur le langage, la vie et ses facettes,
Là où l'amour triomphe, délicatement, en poète.
Dans chaque être, une histoire se cache, vibrante et précieuse,
Un univers entier, complexe et merveilleux.
Que notre quête soit de comprendre, d’aimer,
Et dans la beauté de notre diversité, trouver l’harmonie et la paix.
Que cette chanson résonne, douce et lointaine,
Comme un rappel que dans l'ombre, la lumière demeure sereine.
À travers les âges, les cultures, les lieux,
L’amour, cette énigme, demeure le plus précieux.
