back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

La Chanson des Oubliés : Un barde aveugle et les âmes retrouvées

Entrez dans l’univers enchanteur de ‘La Chanson des Oubliés’, où un barde aveugle use de sa musique pour réveiller les souvenirs enfouis. À travers cette mélodie, les âmes oubliées retrouvent leur place et nous rappellent l’importance de la mémoire collective. Cette histoire poignant interpelle sur le lien entre passé et présent et sur ce que signifie réellement ne jamais oublier.

L’arrivée du barde aveugle au village mystique

Elian, le barde aveugle, dans le village mystique au crépuscule

Le crépuscule enveloppait doucement le petit village, ses ruelles pavées scintillant sous la lueur déclinante. Les maisons en bois, aux toits penchés, semblaient retenir leur souffle dans un silence presque sacré. C’était comme si le temps lui-même hésitait à bousculer cet instant, suspendu entre le jour défunt et la nuit naissante.

Sur la place centrale, ombre parmi les silhouettes frêles des habitants, se tenait Elian, un barde que l’on n’attendait pas. Homme d’âge mûr à la peau claire, ses longs cheveux châtains ondulaient légèrement dans la brise tiède, caressant des traits sereins que ses yeux clos fortifiaient d’un mystère profond. Vêtu d’une simple tunique en lin beige, d’un pantalon sombre et de bottes usées par de nombreux chemins, il portait sur lui une antique cithare, richement ornée de symboles énigmatiques qui semblaient murmurer un savoir oublié.

Le bruit de ses pas sur les pavés attira la méfiance et la curiosité. Les villageois s’assemblèrent, les visages tirés par l’inquiétude et l’émerveillement mêlés. Ils se demandaient d’où venait cet homme au regard éteint mais à la présence lumineuse, capable de troubler le silence de leur quotidien figé. Un vieux pêcheur, le front plissé, murmura : « Qu’apporte-t-il ici, ce barde aux yeux fermés ? »

Elian ne répondit pas. Il dégageait une aura de sagesse où se mêlaient tristesse et espoir, comme si chaque note, encore inaudible, portée par ses doigts, pouvait réveiller les souvenirs enfouis des âmes du village. Ce lieu, loin de toute route fréquentée, semblait prisonnier d’un temps révolu, patientant pour que la musique libère le passé dormi.

La chef de la communauté, une femme aux cheveux argentés, s’avança prudemment. « Barde, que cherches-tu dans ces terres oubliées ? » demanda-t-elle, sa voix vibrante d’une méfiance fragile.

Un léger sourire effleura les lèvres d’Elian. « Je viens chanter les mémoires endormies, dévoiler l’identité qu’on oublie quand on ferme les yeux sur son histoire. La musique est une clé, et je suis là pour la jouer. »

Un frisson parcourut l’assemblée. La nostalgie d’un passé oublié, l’émerveillement d’une promesse nouvelle, et ce soupçon d’espoir fragile se mêlaient sous la pâle lumière des étoiles naissantes. Et tandis que le silence reprenait ses droits, chacun ressentit que, malgré les peurs, cette rencontre ouvrait une porte vers un avenir bouleversé, où la musique pourrait unir leurs âmes et raviver ce qu’ils croyaient perdu.

Elian posa doucement sa cithare, prêt à laisser résonner ses premières notes au cœur du village, là où les souvenirs attendaient, tapis dans l’ombre, une mélodie pour renaître.

La première mélodie réveille les âmes endormies

Elian jouant de la cithare dans la nuit, entouré d'esprits lumineux aux contours translucides

Cette nuit-là, la place principale du village s’éveilla sous un ciel étoilé comme rarement observé. Le silence, d’abord complice, se fit réceptacle de quelque chose de nouveau, une attente silencieuse que nul ne semblait savoir expliquer. Au centre, Elian s’installa sur un vieux banc de bois, fragile témoin des siècles écoulés. Sa cithare ancienne, ornée de symboles mystérieux, reposait entre ses mains habiles malgré son regard clos. Le visage serein, il laissa ses doigts effleurer les cordes, prêt à faire vibrer les fibres mêmes de cette terre oubliée.

Un souffle léger parcourut la foule rassemblée, mêlant curiosité et appréhension. Puis s’éleva, doucement d’abord, une mélodie d’un autre temps — une mélodie semblant tisser l’air de sons doux, clairs et mystérieux. La musique déferla comme un chant ancien, chargé d’histoire, d’absence et d’espoir. Chaque note semblait éveiller un pan de mémoire collective endormie, un écho profond niché au creux des cœurs.

Peu à peu, les contours de la place se mirent à scintiller. Des formes translucides apparurent comme nées de la brume nocturne, des âmes anciennes des ancêtres du village, lumineuses et gracieuses, s’élevant au-dessus des pavés. Ces présences spectrales dansaient lentement au rythme muet des cordes, rappelant aux vivants la richesse enfouie de leur histoire commune. Des visages empreints de sagesse et d’émotions oubliées surgissaient, tissant un pont fragile entre passé et présent.

Les villageois, fascinés et terrifiés à la fois, se regardaient sans savoir où poser leur regard. Certains murmuraient, d’autres reculaient, mais aucun ne pouvait détacher son attention de cette magie qui semblait défier les lois du visible. Le vent se fit complice, portant à leurs oreilles la pureté de la mélodie et avec elle, l’ardente nostalgie du temps révolu.

Elian, aveugle mais intensément vivant, paraissait conduit par un souffle intérieur, une force invisible guidant ses doigts sur la cithare, comme si la mémoire même du village coulait dans ses veines. Chaque note qu’il jouait devenait un fil d’or reliant les âmes, réveillant le souvenir de ce qu’ils avaient été, ce qu’ils demeuraient malgré l’oubli.

Alors que la musique s’amplifiait, une danse silencieuse s’installa, celle du barde et des esprits entrelacés dans un ballet éternel. Cette scène, empreinte de mystère et de lumière, montrait combien la musique portait en elle le pouvoir d’unir, de guérir, et de faire naître autrement l’identité collective.

À mesure que le dernier accord s’éteignait dans l’air frais, le village tout entier respira différemment, comme marqué au plus profond de son être. L’émerveillement laissa peu à peu place à une douce mélancolie, et dans les yeux brillants des spectateurs, l’espoir qu’un nouveau chapitre, fait de mémoire et d’unité, commençât enfin.

Les mémoires révélées par la chanson d’Elian

Elian jouant de la cithare, Alina se tenant à proximité, village médiéval en arrière-plan

Le vent léger caressait à peine les feuilles des arbres lorsque, au cœur du village, Elian s’installa une fois de plus sur son vieux tronc d’arbre, prêt à faire résonner sa cithare. Chaque note qu’il faisait naître s’élevait avec la douceur d’une brise caressant un lac tranquille, et pourtant, cette musique portait en elle une puissance invisible, capable de bouleverser les âmes endormies.

Depuis plusieurs jours, la chanson du barde aveugle s’épandait dans les ruelles et les foyers, réveillant peu à peu des souvenirs enfouis au plus profond des villageois. Parmi eux, une femme nommée Alina, aux longs cheveux blonds bouclés et au teint clair, vêtue d’une robe simple en laine verte, sentit une étrange lueur s’allumer en son cœur. Son regard, d’abord hésitant, se fit plus vif, comme si une partie de son être oubliée depuis trop longtemps venait enfin de se réveiller.

« Elian, murmura-t-elle un matin, ta musique a touché quelque chose que je croyais perdu à jamais. Mon enfance, mes racines… Elles se dévoilent à travers chaque note que tu joues. » Elle s’approcha de lui avec une gratitude palpable, les yeux embués d’émotion. Face à la sérénité du barde, son visage reflétait cette douce mélancolie née de souvenirs à la fois tendres et douloureux.

Elian ouvrit légèrement les yeux, un sourire paisible sur les lèvres, et répondit d’une voix posée : « La musique est le fil d’or qui relie le passé au présent. Elle révèle ce que le temps a voulu cacher, et rassemble les fragments dispersés d’une identité commune. »

Les autres villageois, peu à peu, furent gagnés par cette même mouvance intérieure. Des fragments épars de mémoires oubliées émergèrent, parfois teintés de nostalgie, parfois empreints de tristesse. Des visages se souvenaient de familles disloquées, de moments de joie volés, de pertes silencieuses que chacun portait en secret. Ce fut comme si un voile se levait, laissant voir le village dans sa vérité la plus humaine, avec ses cicatrices autant que ses forces.

Malgré la lourdeur de ces réveils, un souffle d’espoir commença à éveiller les cœurs. La mélodie d’Elian, tour à tour mélancolique puis lumineuse, devint un lien sacré, un pont fragile mais tenace entre ce qui avait été étouffé et ce qui pouvait renaître. Le barde ne jouait plus seulement pour lui-même : il était devenu un guide spirituel, le gardien d’une mémoire collective que tous, désormais, s’efforçaient d’embrasser.

Les jours se succédaient, rythmés par les accords d’une cithare ancienne, et à travers cette musique, le village reprenait peu à peu son harmonie oubliée. Chacun sentait qu’en retrouvant leur passé commun, les âmes s’unissaient à nouveau, tissant une toile plus solide contre l’oubli et l’isolement.

Alors que le soleil déclinait sur les toits de bois, Elian posa doucement son instrument. Autour de lui, les regards mêlaient tristesse et émerveillement, mais surtout une lueur nouvelle : l’espérance d’un demain où la mémoire ne serait plus un poids, mais une source de lumière partagée.

La confrontation avec la douleur des pertes oubliées

Illustration de La confrontation avec la douleur des pertes oubliées

Le coucher du soleil étendait ses longs doigts rouges sur le village fatigué, enveloppant les ruelles silencieuses d’une lumière crépusculaire aux nuances profondes. Sur la place centrale, Elian s’assit une fois encore, sa cithare en mains, prêt à faire résonner la mélodie qu’il avait apprise du temps lui-même. Mais ce soir-là, quelque chose de différent flottait dans l’air — un frisson mêlé de crainte et d’attente parcourait la foule rassemblée.

Depuis plusieurs jours, les notes d’Elian n’éveillaient plus seulement les souvenirs doux et lointains, mais aussi les blessures enfouies, celles qu’on pensait scellées à jamais dans l’oubli. Des deuils récents ou anciens, des querelles silencieuses, des disparitions inexpliquées. Le village, jusque-là figé dans un mutisme prudent, se trouvait confronté à ses douleurs profondes.

« Pourquoi réveiller tout cela ? » murmura une voix, celle d’un vieil homme aux yeux embués, tournant le dos à la mélodie. « Ces souvenirs ne font que diviser, apportent tristesse et rancune… »

Une mère, tenant son enfant contre elle, secoua la tête, inquiète. Mais d’autres, silencieux, sentaient le poids de ces oublis et le besoin ardent de vérité. Alina, les larmes aux yeux, s’approcha d’Elian, comme à chaque instant depuis que la musique avait réveillé sa propre mémoire. Elle chuchota avec une douceur tremblante :

« Parfois, il faut affronter la douleur pour guérir, Elian. Ta musique est comme un baume, elle apaise même les blessures les plus anciennes. »

Le barde hocha lentement la tête, une fragile lumière traversant son visage serein. « Je ne joue pas pour réveiller les peines, mais pour libérer ce que le temps a emprisonné. Chaque note devient un passage vers la lumière, même lorsqu’elle est teintée de larmes. »

Les esprits oubliés, ces âmes translucides que la mélodie avait fait danser au-dessus des têtes, revinrent. Leur teinte, jadis d’un éclat argenté et doux, virait maintenant vers un rouge profond, reflet des douleurs qu’ils portaient. Ils glissèrent entre les habitants, apaisants et bienveillants, offrant leur présence au-delà des mots, insufflant l’espoir d’un pardon partagé.

Lentement, dans ce moment suspendu, les villageois commencèrent à parler, à formuler enfin les noms, les récits, les regrets. Les querelles oubliées se dévoilèrent, non pour renaître dans la haine, mais pour être déposées au creux d’une mémoire collective retrouvée.

« Pardonner ne signifie pas oublier, » murmura Elian, ses doigts caressant les cordes de la cithare avec tendresse. « C’est reconnaître ce qui fut, accueillir la douleur et lui permettre de s’évanouir dans la mélodie du présent. »

Les ombres du passé se tissèrent alors en un lien invisible, unissant les âmes blessées aux cœurs vivants. Tandis que la nuit étendait son voile d’encre sur le village, une douce sérénité envahissait peu à peu les esprits meurtris. La musique, porteuse de souvenirs et d’identité, venait d’ouvrir une porte vers l’acceptation et la renaissance.

Et tandis que l’ultime note s’élevait, bercée par le souffle léger du vent nocturne, Elian savait que ce voyage à travers la mémoire n’était que le commencement d’une quête plus vaste, une quête où chaque harmonie nouveau-née serait une victoire contre l’oubli.

Le retour des âmes et l’union retrouvée du village

Esprits lumineux tourbillonnant autour du village, célébrant l'union des âmes et des vivants

La nuit avait posé son manteau d’encre sur le village, parsemé d’étoiles scintillantes qui semblaient veiller silencieusement sur cette terre chargée d’histoires. Sur la place centrale, élargie par les décennies d’oubli, Elian se tenait droit, sa cithare ancienne suspendue à ses doigts avec une grâce infinie. La lueur argentée de la lune caressait doucement son visage serein tandis que ses doigts débutaient la dernière mélodie qu’il avait gardée pour ce moment précis.

Chaque note s’élevait dans l’air frais, enveloppant les ruelles, les toits de chaume, les regards assemblés des villageois. Le son éveillait quelque chose de profond, presque palpable. Puis, lentement, des formes translucides émergèrent, comme des halos d’or et d’argent flottant parmi les ombres. Les âmes oubliées, jadis effacées par le temps et le silence, revenaient dans toute leur splendeur spectrale, légères et lumineuses, comme des fragments vivants du passé retrouvés.

Les habitants, d’abord figés par l’émerveillement, commencèrent à entrelacer leurs mains. Une femme âgée murmura, la voix tremblante d’émotion : « Enfin, ils sont revenus… Nos ancêtres, nos racines. » Les enfants, les yeux brillants d’innocence, observaients les esprits dansants, leur légèreté invitant à la joie plutôt qu’à la peur.

Elian poursuivait sa mélodie, chaque note semblant tisser un lien, un pont invisible entre les vivants et les revenants. Un ballet harmonieux s’installa alors, où passé et présent s’entremêlaient en une danse éternelle. Les souvenirs du village s’animaient, les pertes anciennes se fondaient dans l’espoir retrouvé, et la musique devenait le langage sacré de cette union retrouvée.

« C’est dans cette mémoire partagée, » souffla Alina à voix basse, s’appuyant doucement sur l’épaule d’un voisin, « que notre véritable identité réside. Nous n’avons jamais été seuls, c’est la chanson d’Elian qui nous l’a rappelé. »

Les murailles de bois semblaient vibrer avec une nouvelle vie tandis que la mélodie culminait dans un crescendo d’allégresse et de lumière. Une chaleur douce s’insinuait dans chaque cœur, dissipant les brumes de la tristesse et de l’oubli. Le village tout entier respirait à l’unisson, débarrassé des chaînes invisibles qui l’avaient longtemps empêché de se souvenir pleinement de lui-même.

Alors que la mélodie finissait par s’éteindre dans la quiétude d’un souffle partagé, les spectres, dans un dernier tourbillon doré, s’unirent aux vivants dans un éclat de lumière qui fut comme une promesse : celle d’un avenir éclairé par la mémoire, par l’espoir et par la puissance inaltérable de la musique.

La nuit acheva de s’étirer sous un ciel apaisé, mais déjà les villageois savaient que rien ne serait plus jamais pareil. La musique, ce chant aux mille voix, continuerait de résonner dans leurs âmes, rappelant à chacun que les souvenirs sont les pièces d’une identité collective, précieuse et immortelle.

Elian le barde et le chant perpétuel de la mémoire

Elian jouant de la cithare sous un grand arbre dans le village paisible, entouré d'habitants attentifs

Le soleil se levait doucement, inondant le village d’une lumière douce et dorée, lorsque la voix d’Elian s’éleva une nouvelle fois. Assis sous le grand chêne, au cœur de la place centrale, il caressait les cordes de sa cithare antique, faisant vibrer une mélodie familière et profonde qui semblait tisser un lien invisible entre le passé et le présent.

Les villageois, désormais habitués à ce rituel, s’étaient rassemblés sans bruit, attentifs à chaque note comme à une promesse silencieuse. Certains, les yeux clos, se laissaient emporter, d’autres partageaient des regards empreints de souvenirs réveillés, parfois doux, parfois teintés de nostalgie. Les enfants jouaient non loin, leurs rires clairs s’entremêlant aux vibrations de la musique, rappelant la continuité fragile et précieuse de la vie.

« Chaque matin, ce chant nous rappelle qui nous sommes, » murmura Alina en s’approchant d’Elian. Ses yeux brillaient d’une lumière nouvelle, un mélange d’espoir et d’émotion. « Il est devenu notre souffle, notre mémoire vivante. Nous savons désormais que nous ne devons rien oublier. »

Le barde, le visage serein illuminé par les premiers rayons, répondit d’une voix douce : « La musique est le pont entre les âmes, celle des vivants et des esprits. À travers elle, la mémoire ne s’éteint jamais, elle se transmet. Notre identité n’est pas figée, elle renaît à chaque note, à chaque souffle partagé. »

Depuis cette nuit magique où les âmes oubliées s’étaient unies aux vivants dans une danse éclatante, le village tout entier semblait transformé. Le poids des pertes, des absences douloureuses, s’était fondu dans une lumière nouvelle. La musique d’Elian n’était plus seulement un chant, c’était devenu un rituel sacré qui forgeait un lien indéfectible entre les générations.

Au fil des jours, les hommes et les femmes du village redécouvraient leur histoire commune. Les racines enfouies sous les pierres et la terre remontaient doucement, ancrant leur identité et leur unité. La mélodie d’Elian, répétée chaque matin comme une prière, s’imprégnait dans les murs, les cœurs et les esprits, veillant à ce qu’aucune mémoire ne s’égare de nouveau dans l’oubli.

« C’est une renaissance, » confia un vieil homme à sa voisine, une larme de gratitude brillant sur sa joue ridée. « Nous sommes faits de nos souvenirs, de nos joies et de nos douleurs mêlées. Et désormais, ils vibrent avec nous, vivants plus que jamais. »

Le barde resta longtemps sous le grand chêne, jouant la même chanson, encore et encore, infusant dans l’air une mélancolie douce, un émerveillement discret et un espoir tangible. Chaque note était une caresse, un appel à ne jamais oublier que la mémoire collective est la clef de leur identité et la flamme qui éclaire leur avenir.

Alors que le village s’éveillait pleinement, prêt à accueillir de nouvelles vies, Elian comprit que sa mission avait pris racine. Sa musique s’était faite gardienne des souvenirs, pont invisible entre le temps passé et celui à venir, et le chant perpétuel de la mémoire, désormais, accompagnerait l’âme du village à travers les âges.

Ainsi, ‘La Chanson des Oubliés’ nous invite à réfléchir sur notre propre mémoire et l’impact des récits sur nos vies. Explorez davantage les œuvres de cet auteur captivant et partagez vos réflexions sur cette belle histoire.

  • Genre littéraires: Fantastique
  • Thèmes: mémoire, musique, perte et retrouvailles, identité
  • Émotions évoquées:nostalgie, émerveillement, espoir, tristesse
  • Message de l’histoire: La musique a le pouvoir de raviver les souvenirs et d’unir les âmes dans la quête de l’identité.
Chanson Des Oubliés Dans Un Village Fantastique| Fantastique| Barde| Âmes Oubliées| Magie| Mémoire| Village
Écrit par Lucy B. de unpoeme.fr

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici