Dans ‘La Commune de Paris’, André Frénaud nous plonge au cœur d’un moment charnière de l’histoire française. Ce poème, rempli de nostalgie et d’espoir, explore les luttes municipales et les instances de solidarité du peuple parisien. A travers ses vers, l’auteur rend hommage aux héros oubliés et à la force collective qui réside dans le souvenir et la souffrance partagée. L’œuvre de Frénaud reste significative aujourd’hui, rappelant les combats pour la justice sociale.
La
France est là couchée, elle est debout qui chante.
Jeanne d’Arc et
Varlin.
Il nous faut creuser loin,
ma patrie qui remue sous les pavés épais.
La
Commune pays tendre, le mien, mon sang qui brûle,
de ce sang qui va remonter entre les pavés.
Je le vois quand le peuple joue sous le ciel veiné,
quand tombe encore le soleil du vingt-huit mai,
si l’accordéon mène à la joie la vie pressante.
C’est la vertu du peuple sous l’oriflamme, un cœur tendu,
mon cœur qui bat quand a passé l’étrange
nuit de regorgement, et bat encore à la bonté
du peuple enfoui sous les pavés qui joue, qui pleure.
En fin de compte, ‘La Commune de Paris’ nous invite à réfléchir sur notre passé commun et sur la puissance du peuple. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres d’André Frénaud pour découvrir davantage de sa vision poétique.