Dans l’écrin sombre de la nuit étoilée,
S’éveille doucement une mélodie oubliée,
Celle d’un rossignol, amant de la lumière,
Chantant sous le voile silencieux du mystère.
Son hymne traversait le velours de l’obscurité,
Rencontre la rose, éclose en secret,
Une fleur d’une beauté pure, d’un rouge si profond,
Égarée dans ses pensées, loin, au-delà des monts.
« Ô, noble rossignol, ton chant touche mon cœur,
Transporte mon âme au-delà des pleurs,
Comment fais-tu pour peindre avec tant de clarté,
Les nuances de la vie, dans ton chant éthéré? »
Le rossignol, touché par la rose en pleurs,
Partage avec elle les secrets de ses douleurs:
« Chaque note que je chante, est un amour perdu,
Chaque mélodie, un rêve, enfin recouvert, mais vu. »
« Et toi, belle rose, reine de la nuit,
Pourquoi pleures-tu seule, sous le ciel infini? »
La rose répond, dans un souffle de douceur:
« Mon cœur saigne de l’amour, mais aussi de la peur.
Peur de se flétrir avant d’avoir vécu,
Sans avoir été admirée, ou même vue.
Je crains que mes pétales tombent, un à un,
Sans que ma beauté ne soit offerte au soleil matin. »
Le rossignol, de paroles tendres, réconforta la fleur:
« Ne crains point la fin de ton heure,
Car chaque instant passé sous le firmament,
Est un cadeau, une perle, un précieux diamant.
Vivre, c’est embrasser chaque aube et crépuscule,
C’est trouver sa lumière dans les ténèbres les plus nuls.
Et même si tu dois un jour t’éteindre,
Souviens-toi, que ton essence pourra toujours peindre. »
Alors, sous le ciel parsemé d’étoiles scintillantes,
Ils découvrirent ensemble, la beauté éblouissante,
De l’instant éphémère, de l’amour sincère,
La complainte de la rose et le rossignol, dans l’air.
Leurs voix s’entremêlèrent, dans une danse céleste,
Une ode à la vie, si fragile et si leste.
La nuit devint alors témoin de leur serment,
D’aimer chaque instant, libre comme le vent.
Au fil des heures, leur légende s’est épanouie,
Portée par le vent, comme une douce mélodie.
La complainte de la rose et le rossignol, désormais éternelle,
Nous rappelle la beauté de vivre, simple et naturelle.
En ces vers, mes chers lecteurs, y trouve-t-on la sagesse,
De contempler la vie, dans toute sa finesse ?
La composition de mots, tissée avec art et passion,
Nous invite à réfléchir à notre propre chanson.
Comment, nous aussi, pouvons-nous donner couleur,
Aux journées parfois fades, sans saveur ?
Comme la rose et le rossignol, dans leur union sacrée,
Cherchons la lumière, dans la nuit étoilée.
Chaque âme est un chant, chaque cœur est une fleur,
Qui s’épanouit et vibre, malgré la peur.
Et dans le grand poème de l’univers, en tissant,
Nous partageons tous, la complainte de la rose et le rossignol chantant.
