Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

La Complainte d’Orphée et Eurydice

Dans le creux murmure des forêts endormies,
Sous le voile lacté de la voûte étoilée,
S’éveille doucement l’âme de la poésie,
Et le souffle de l’art en nos cœurs s’est mêlé.

Du Sommeil des Racines à l’Éveil des Sommets

Dans l’ombre dense et froide où s’entrelacent nos peurs,
Là où le silence seul ose converser,
Orphée, de sa lyre, brise les cœurs en pleurs
Et quête l’écho perdu d’un amour inversé.

Sa mélodie traverse les bois, monts et vallées,
Tantôt; un frisson doux, tantôt; une tempête,
Cherchant dans chaque note les teintes dévoilées
D’une âme sœur enchainée à l’ultime amulette.

Eurydice, ombre légère aux confins de la nuit,
S’effleure aux murmures des vents et des marées,
Dans l’espoir qu’un jour, au-delà de l’ennui,
Son Orphée viendra ses tourments apaiser.

Des Abysses aux Cieux, un Voyage de Lumière

Orphée, en sa quête, défie les dieux, les ombres,
Franchissant l’Achéron, ses vagues de désespoir,
Ses chants pour armure, ses rêves en nombre,
Pour un amour qu’on croyait ne plus pouvoir revoir.

Devant Hadès, il plaide avec verve et passion,
Sa voix, un fil d’or tissant la trame du sort,
Le seigneur des enfers, touché par sa chanson,
Accorde un geste, une chance, contre le plus dur des accords.

« Eurydice suivra tes pas vers la lumière,
Mais ne brise point le serment : ne te retourne pas,
Ou dans l’abysse éternel, elle sera prisonnière, »
Tel fut le prix d’un amour au-delà du trépas.

La Danse fragile du Destin et du Temps

Dans l’ascension périlleuse, un silence pesant,
Orphée sent le souffle d’Eurydice, si près, si loin,
Le doute, cruel ennemi, assaillant le confident,
Un simple geste, un regard en arrière, et tout s’effondre.

Retenu par l’amour, trahi par l’incertitude,
Il voit s’évanouir ce pour quoi il a tout osé,
Eurydice, son étoile, dans une ultime certitude,
Disparaît, un murmure d’adieu, à jamais effacée.

De la Cendre des Rêves, naît l’Immortalité de l’Art

Orphée, le cœur meurtri, la lyre brisée,
Trouve dans son deuil l’essence de l’éternité,
Chaque note, chaque vers, une étoile allumée,
Dans le firmament des âmes, une immortalité.

Sa complainte traverse les âges, un phare dans la nuit,
Résonnant dans les cœurs comme un appel à l’amour,
Une quête de beauté, de vérité dans l’oubli,
Dans la splendeur de l’art, son écho trouve toujours.

Épilogue: Au-delà des Vers, l’Horizon des Âmes

Dans la complainte d’Orphée, que retient le monde?
Un amour incommensurable, une quête sans fin,
Ou l’éveil que tout amour, même perdu, féconde,
Dans le cœur des hommes, un chemin, un destin.

Ainsi se tisse, à travers les âges, la magie des mots,
Liens indéfectibles entre le cœur, l’âme, et l’infini,
Chaque vers une porte entrouverte sur de nouveaux échos,
Dans la danse éternelle de la vie.

A vous, passants, qui sous la voûte étoilée,
Poursuivez la quête d’un souffle, d’une vérité,
Que la complainte d’Orphée et Eurydice, en vos cœurs, guidée,
Vous rappelle que dans l’amour, dans l’art, réside l’éternité.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici