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La complainte du travailleur

La complainte du travailleur

Dans l'ombre s'étire un murmure,
D'un chant lointain, presque oublié,
C'est la voix des âmes pures,
Qui de leurs mains ont tout donné.

Elles ont bâti des empires,
Sans jamais voir leur nom gravé,
Sur la pierre ou dans le livre,
Leur histoire reste à jamais voilée.


Ces forgerons de l'invisible,
Aux éclats de leurs suées,
Ont forgé bien plus que le visible,
Des rêves, pour l'humanité.

O travailleur, ta peine est sainte,
Elle nourrit la terre et les cieux,
Ton labeur, sous la lune teinte,
Devient étoile, guidant nos lieux.


Sous chaque pierre que tu soulèves,
Se cache une veine d'or,
Non celle qui brille et qui s'élève,
Mais celle qui unit, encore et encore.

Puis vient le souffle de l'aurore,
Touchant ta peau, encor marquée,
Par le labeur de la veille,
Et la promesse renouvelée.


Dans ce tourbillon incessant,
Le cri du cœur se fait entendre,
"Quel est le sens ?", demande le vent,
"Si au bout, on est seul à comprendre."

Mais l'écho vient, doux et tendre,
C'est la fraternité qui répond,
Dans le travail, nous sommes à apprendre,
Qu'ensemble, nous sommes fond.


Ainsi, sous la cendre du temps,
Fleurissent les germes d'espérance,
Ceux qui croient qu'au firmament,
Réside le fruit de leur persévérance.

Cher travailleur, reprends confiance,
Le monde entier te doit beaucoup,
Ton existence est résilience,
Et ton silence, un cri si doux.


Regarde le soleil qui décline,
Il te promet un autre jour,
Avec des rires et des câlines,
Dans ton foyer, plein d'amour.

Car aimer, c'est aussi construire,
Du plus petit au plus grand geste,
Ton œuvre est là, pour nous instruire,
Que seul le cœur, au final, reste.


Alors que les étoiles s'allument,
Et que le ciel s'habille de nuit,
Ta complainte, loin d’être un bruit,
Devient louange, dans le crépuscule.

Quand bien même la route est longue,
Et que l'horizon semble flou,
Ton chant nous guide, fort et profond,
Vers un demain, où tout est à nous.


Dans le silence de l'aube naissante,
Ton histoire, gravée dans le temps,
Nous enseigne, sagesse éloquente,
Que le travail est un diamant.

Il brille, à travers les âges,
Reflet d'une humanité vaillante,
Et dans ce monde en perpétuel voyage,
Il demeure, notre constant éclatant.


La complainte du travailleur, ton chant ne s'achève jamais,
Il se propage, vague d'espoir, dans l'univers,
Nous rappelant que dans nos mains, se trouve la clef,
Pour bâtir un demain, uni, ouvert.

Ainsi, quand viendra le calme, après la tempête,
Quand le silence remplacera les cris,
Nous saurons que dans la quête,
Ton hymne, travailleur, nous aura appris.


La beauté du monde tient dans cet effort partagé,
Dans la capacité à transformer, créer, rêver,
Et dans le cœur de chaque être, l'envie de donner,
Un sens plus profond à ce ballet éphémère qu'est l'humanité.

Finit ainsi le chant du labeur,
Avec l'espoir qu'un jour, peut-être,
Nos voix unies sauront porter haut leur ferveur,
Pour que la complainte devienne enfin, allégresse.

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