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La Coupe du Roi de Thulé

La Coupe du Roi de Thulé, écrite par Louise Ackermann, est une œuvre poignante qui évoque la nostalgie et la douleur de la perte. Ce poème, extrait des ‘Contes et poésies’ de 1863, illustre comment un souvenir précieux peut nous relier à un amour perdu et comment la mort nous sépare inévitablement de ce qui nous est cher. Le style lyrique et émouvant d’Ackermann nous conduit à réfléchir sur la nature éphémère de notre existence tout en célébrant les souvenirs qui perdurent dans nos cœurs.
Au vieux roi de Thulé sa maîtresse Adèle Avait fait en mourant don d’une coupe d’or, Unique souvenir qu’elle lui laissait d’elle, Cher et dernier trésor. Dans ce vase, présent d’une main adorée, Le pauvre amant dès lors but à chaque festin. La liqueur en passant par la coupe sacrée Prenait un goût divin. Et quand il y portait une lèvre attendrie, Débordant de son cœur et voilant son regard, Une larme humectait la paupière flétrie Du noble et doux vieillard. Il donna tous ses biens, sentant sa fin prochaine, Hormis toi, gage aimé de ses amours éteints ; Mais il n’attendit point que la Mort inhumaine T’arrachât de ses mains. Comme pour emporter une dernière ivresse, Il te vida d’un trait, étouffant ses sanglots, Puis, de son bras tremblant surmontant la faiblesse, Te lança dans les flots. D’un regard déjà trouble il te vit sous les ondes T’enfoncer lentement pour ne plus remonter : C’était tout le passé que dans les eaux profondes Il venait de jeter. Et son cœur, abîmé dans ses regrets suprêmes, Subit sans la sentir l’atteinte du trépas. En sa douleur ses yeux qui s’étaient clos d’eux-mêmes Ne se rouvrirent pas. Coupe des souvenirs, qu’une liqueur brûlante Sous notre lèvre avide emplissait jusqu’au bord, Qu’en nos derniers banquets d’une main défaillante Nous soulevons encor, Vase qui conservais la saveur immortelle De tout ce qui nous fit rêver, souffrir, aimer, L’œil qui t’a vu plonger sous la vague éternelle N’a plus qu’à se fermer. Extrait de: Contes et poésies (1863)
À travers ‘La Coupe du Roi de Thulé’, Louise Ackermann nous invite à contempler la beauté des souvenirs et la tristesse de la séparation. Ce poème reste pertinent aujourd’hui, rappelant que même dans les douleurs de la vie, les souvenirs peuvent apporter réconfort. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres d’Ackermann pour découvrir davantage de réflexions poétiques sur la vie et l’amour.

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