La danse des continents
Dans le silence ouaté où se tissent les rêves,
Où l'aube effleure l'horizon d'un doigt léger,
Se dévoile un ballet, vaste et éphémère,
Une danse des continents, en marche vers l'éternité.
Les vallées embrassent l'azur, enflammées d'espoir,
Les montagnes défient les ciels, armures de géants,
Les rivières s'entrelacent en mille et un méandres,
Et les déserts murmurent les secrets des temps.
Voyageur immobile, je contemple cette symphonie,
La symphonie des âges et du monde en mouvement,
Chaque note portée par le vent, une ode à la vie,
Un hymne sans fin, aux résonances omniprésentes.
Les forêts dansent sous le poids des légendes,
Leur feuillage susurrant les épopées oubliées,
Les océans, vastes miroirs, reflètent les étoiles,
Guidant les cœurs perdus vers des ports égarés.
Au cœur de cette danse, l'Homme trace son sillon,
Constructeur de rêves sur un échiquier grandiose,
Par ses mains, villes et jardins prennent vie,
Témoins mystérieux d'un désir d'harmonie.
Mais que serait cette danse, sans l'ombre du temps,
Cette douce mélodie qui berce nos existences,
Fragile équilibre entre l'avenir et le souvenir,
Où chaque pas est un adieu, chaque souffle, un avenir.
Au fil des saisons, la nature nous enseigne,
Que dans l'éphémère réside la plus belle des vérités,
À chaque aurore, un nouveau monde s'éveille,
Dans le cycle infini de création et d'oubli.
Dans cette danse des continents, où chaque être a sa place,
Nous sommes à la fois l'artiste et le témoin,
Sculptant dans la pierre, dans l'eau, dans le vent,
Notre héritage pour ceux qui marcheront sur nos pas.
Alors que la nuit revêt son manteau d'étoiles,
Et que le silence enveloppe de nouveau le monde,
Gardons en mémoire cette danse intemporelle,
Qui unit en son sein, la beauté incommensurable de la vie.
Pour entreprendre ce voyage, nul besoin de boussole,
Écoutons les murmures de la Terre, notre guide fidèle,
Embrassons la beauté, dans sa simplicité éclatante,
Et apprenons à danser, au rythme inaltérable des continents.
Car chaque jour nous offre une toile vierge,
Sur laquelle nos rêves peuvent prendre couleur et forme,
Où chaque geste, chaque mot, chaque silence,
Est une note sur la partition de notre existence.
Et lorsque l'aube reviendra, éveillant le monde du sommeil,
Puissions-nous avancer, guidés par l'espoir et la beauté,
Conscient de notre rôle dans cette danse millénaire,
Où chaque vie compte, chaque instant est un joyau.
Ainsi se poursuit la danse des continents,
Un ballet sans fin sur la scène de l'univers,
Où chaque être, chaque élément, chaque pensée,
Contribue à l'harmonie du grand tout.
Dans la danse des continents, nous trouvons notre place,
Non pas comme spectateurs passifs, mais comme danseurs actifs,
Portant en nous le flambeau de l'espoir, de l'amour,
Tissant ensemble le tissu vibrant de notre humanité.
Lorsque le rideau tombera, et que le silence reviendra,
Que restera-t-il de notre passage sur cette scène éphémère ?
Des échos de nos rires, de nos pleurs, de nos rêves,
Gravés dans le cœur de la Terre, éternels témoins de notre danse.
Alors dansez, enfants des étoiles, sur cette terre généreuse,
Cherchez la beauté dans l'ordinaire, l'amour dans le trivial,
Et souvenez-vous, à travers les tempêtes et les éclaircies,
Que la danse des continents est le plus beau des voyages.
Pour que jamais ne s'éteigne cette flamme,
Qui anime nos cœurs et guide nos pas,
Continuons à danser, à aimer, à rêver,
Dans cette éternelle, cette magique danse des continents.
