La Danse du Vent et des Fleurs
Dans le silence où frémit la lumière,
Au sein d'un monde éphémère et frêle,
S'engage une danse, douce et légère,
Un ballet que seul l'univers révèle.
Au commencement, une brise caresse,
Les champs verdoyants, d'une touche si tendre,
Éveillant la vie avec une délicatesse,
Dans un murmure, invitant à s'entendre.
Les fleurs, timides, dévoilent leurs couleurs,
Dans un éclat, elles s'ouvrent au jour,
Elles dansent, bercées par le doux moteur,
Du vent qui les guide avec amour.
C'est une symphonie, où chaque note,
Est un pétale qui dans l'air virevolte,
Le vent, chef d'orchestre, porte et emporte,
Les âmes florales dans une douce révolte.
Au fil des strophes, la danse s'intensifie,
Les coquelicots rougissent, se pâment,
Sous le ciel azur, la nature s'unifie,
Et chaque brin d'herbe frémit sous la trame.
Sous le soleil, en apogée, les couleurs flamboient,
Le vent et les fleurs, en harmonie, s'embrassent,
Dans un ballet, où la passion des nuances émoient,
Le temps suspend son vol, l'espace se tasse.
Mais comme tout ballet a son dénouement,
Vient le crépuscule, où le vent s'essouffle,
Les fleurs, fatiguées, cherchent le firmament,
Dans un dernier soupir, le jour s'embroussaille.
C'est alors dans ce souffle, cette caresse éphémère,
Que réside la leçon de notre existence,
Une danse entre le vent et la terre,
Un équilibre fragile, plein de réminiscences.
Car, bien au-delà de la nature et de sa danse,
Se trouve l'écho de notre propre expérience,
Nous sommes les fleurs et le vent de nos vies,
Tour à tour fragiles et forts, devant l'infini.
Oui, dans chaque geste, dans chaque choix,
Nous tissons les fils d'un ballet plus vaste,
Où nos joies, nos peines, forme la voix,
D'une symphonie qu'à travers le temps, se caste.
Alors, que ce poème soit un miroir,
Dans lequel se reflète la beauté fugace,
De ces instants de vie, de ces espoirs,
Qui, dans l'ombre, cherchent leur place.
Qu'il soit rappel que dans l'éphémère,
Dans le fragile ballet du vent et des fleurs,
Réside une force, une lumière,
Capable d'illuminer les heures.
Car la vie, dans toute sa splendeur et ses tourments,
Est cette danse entre le jour et la nuit,
Un perpétuel mouvement,
Où chaque instant s'épanouit.
Et dans le silence qui suit la tempête,
Quand les fleurs se penchent, apaisées,
Nous comprenons que notre quête,
Est d'aimer, danser, dans la simplicité.
La danse du vent et des fleurs,
Telle une ode à la vie, à ses couleurs,
Nous enseigne, avec douceur,
La valeur de l'instant, le poids du coeur.
Alors, cherchons dans le murmure du vent,
Dans le frisson des pétales émouvants,
Une inspiration, un souffle vivifiant,
Pour danser, aimer, vibrer intensément.
La vie est cette danse, fragile et sublime,
Un tissage de lumières et d'ombres définies,
Où chaque jour est un vers, chaque rire, une rime,
Dans la grande poésie de l'existence infinie.
Dans ce ballet éternel, témoin du temps,
Que nos coeurs soient les fleurs, nos esprits, le vent,
Dansant avec grâce, dans l'éphémère présent,
Gravant chaque instant, dans l'or du firmament.
