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La Double Ivresse

Dans ‘La Double Ivresse’, Pierre-Jean de Béranger nous offre une réflexion poétique sur la relation entre amour et alcool. Écrit en 1843, ce poème illustre avec finesse les oscillations du désir et les dangers de l’ivresse. À travers des métaphores évocatrices, Béranger explore comment ces deux forces peuvent à la fois enflammer et décevoir, rendant ce texte particulièrement pertinent dans le contexte romantique du XIXᵉ siècle.
Je reposais sous l’ombrage, Quand Nœris vint m’éveiller : Je crus voir sur son visage Le feu du désir briller. Sur son front Zéphyr agite La rose et le pampre vert ; Et de son sein qui palpite Flotte le voile entrouvert. Un enfant qui suit sa trace (Son frère, si je l’en crois) Presse pour remplir sa tasse Des raisins entre ses doigts. Tandis qu’à mes yeux la belle Chante et danse à ses chansons, L’enfant, caché derrière elle, Mêle au vin d’affreux poisons. Nœris prend la tasse pleine, Y goûte, et vient me l’offrir. Ah ! dis-je, la ruse est vaine : Je sais qu’on peut en mourir. Tu le veux, enchanteresse ! Je bois, dussé-je en ce jour Du vin expier l’ivresse Par l’ivresse de l’amour. Mon délire fut extrême : Mais aussi qu’il dura peu ! Ce n’est plus Nœris que j’aime, Et Nœris s’en fait un jeu. De ces ardeurs infidèles Ce qui reste, c’est qu’enfin, Depuis, à l’amour des belles J’ai mêlé le goût du vin. Extrait de: Toutes les chansons de Béranger (1843)
En somme, ‘La Double Ivresse’ invite à une contemplation des passions humaines, qu’elles soient douces ou destructrices. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Béranger pour découvrir l’étendue de son talent poétique et partager vos réflexions sur ses écrits.

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