La douceur des collines ondoyantes
Dans l’aube naissante où le ciel s’embrase,
Dévoilant les contours d’un monde éphémère,
Se dessine, en clarté douce et en phrases,
La silhouette poétique des terres.
Ces collines ondoyantes, berceaux de vie,
Abritent en leurs seins des secrets murmures,
Des échos du passé, douce mélancolie,
Enveloppés dans la brume, pure et pure.
Elles s’étendent, vastes, sous un ciel changeant,
Tantôt azur, tantôt grisé par l’orage,
Parlant aux cœurs, en un langage touchant,
De la constance au sein du changement, sage.
Le vent y danse, portant sur ses ailes
Des fragrances de thym et de lavande,
Souffle divin qui, en caresses rebelles,
Effleure l’âme, la rend plus grande.
Sur ces hauteurs, où le regard s’égare,
Chaque pierre, chaque arbre, raconte
Une histoire d’amour, de gloire, de déboires,
Tissant le fil d’une mémoire, conte après conte.
Le soleil, en sa course, y dépose
Des baisers ardents ou des caresses fraîches,
Spectacle muet, dont la beauté s'impose,
Peignant d’or et d’ombre chaque flèche.
Quand vient le soir et que l’horizon s’embrume,
Les collines, dans un dernier éclat,
Se parent d’or, offrant une plume
Au poète en quête de son trépas.
Puis la nuit, d’un voile étoilé couverte,
Embrasse ces formes en sommeil,
Les enveloppant d’un mystère, offerte
Au voyageur en quête de merveilles.
Mais que sont ces collines sinon l’écho
De notre vie, de ses hauts et ses bas,
Un paysage intérieur, si beau,
Qui par le temps, jamais ne se délasse?
Elles nous enseignent la résilience,
Le courage de gravir, de chuter,
Puis de se relever avec essence,
De poursuivre le chemin, écouté.
Elles murmurent que chaque instant est précieux,
Que chaque souffle porte en lui l’espoir,
Que l’amour, même discret, même peureux,
Est la clé pour voir le monde, le soir.
Dans leur silence, une voix se fait entendre,
Un appel à la contemplation,
À la recherche de ce qui se cache derrière
Les apparences, au fond de l’horizon.
Elles nous rappellent que la beauté est partout,
Dans un sourire, un geste, un regard,
Dans la nature, simple, sans détour,
Un art de vivre, loin du brouillard.
Alors, que ces collines ondoyantes
Nous guident, dans leur sagesse éternelle,
À travers les tourments, les attentes,
Vers un avenir où brille l’étincelle.
Car dans la douceur de ces collines,
Se trouve une force, un espoir infini,
Une invitation à redéfinir nos destins,
A aimer, vivre, rêver, ici et aujourd'hui.
Puissions-nous porter en nous cette beauté,
Cet équilibre entre force et douceur,
Marcher dans la vie avec sincérité,
Et dans les cœurs, semer un peu de bonheur.
La douceur des collines ondoyantes,
Ainsi se perpétue le cycle de la vie,
Dans un monde en perpétuelle attente,
Se tisse l’espoir d’une harmonie.
Que ce poème, dans son humble essor,
S’envole au loin, tel un papier porté par le vent,
Touchant les âmes, ouvrant les portes, encore,
Dévoilant un horizon, vaste et émouvant.