La douceur d'un soir d'été
Dans l’embrun d’un soir d’été, s’entrouvre un monde subtil,
Où les étoiles, en murmures, dessinent l'avenir.
Chaque brise est une caresse, doucement révélant,
Les secrets, enfouis, du temps dans son cours lent.
Le zéphyr porte en lui les parfums d’antan,
Mêlant jasmin et rose en un ballet charmant.
Dans cet air, on devine les amours éphémères,
Et les rêves dorés sur les lèvres de la terre.
Sur la toile de l’horizon, le soleil lentement décline,
Offrant sa lumière dorée comme ultime discipline.
Les ombres s’allongent, esquissent des danses,
Invitant le monde au bal des silences.
Là, sous le ciel vêtu de ses plus belles teintes,
L’eau miroite, éclatant de mille éclairs distincts.
Chaque vague, en son cœur, porte le reflet,
D’un univers parallèle, enfin manifesté.
Les arbres susurrent des histoires anciennes,
Pétris de sagesse, gardiens de terres lointaines.
Leurs branches s’étendent, dans un étreinte éthérée,
Veillant sur les rêves, jusqu’à l’aube éclairée.
Dans l’écrin de la nuit, chaque étoile révèle,
Un chemin vers soi, une quête irréelle.
Le ciel, en sa grandeur, abrite des wishes,
Des désirs enfouis sous des couches exquises.
Les amants, sous ce voile d’infini délicat,
Se découvrent, dans le murmure doux des ébats.
Dans ce monde suspendu, tout n’est que caresse,
Où les cœurs s’unissent en une fragile ivresse.
Puis, quand vient le temps de quitter ce tableau,
Quand l’aurore effleure de ses doigts la peau,
On emporte, gravé dans l’étoffe de nos âmes,
Le souvenir d’un soir où le monde s’enflamme.
La douceur d’un soir d’été, est un souffle divin,
Invitant chacun à parcourir son jardin.
À découvrir, au-delà des apparences trompeuses,
La richesse cachée des expériences nébuleuses.
Car dans chaque instant, il y a une porte qui s’ouvre,
Sur le mystère de l’être et du cosmos qui couvre.
La beauté n’est pas dans ce que l’on voit, mais perçoit,
Dans la manière dont le cœur, à l’univers, s’émeut.
Et c’est là, dans le silence d’un regard touché par la grâce,
Que l’on trouve la clé, fragile et tenace,
De l’énigme de la vie, dans sa complexe simplicité,
Un voyage d’apprentissage, d’amour et de vérité.
La douceur d’un soir d’été, n’est pas qu’une saison passagère,
Mais un état d’esprit, où tout devient lumière.
C’est dans le calme de cet instant suspendu,
Que l’on saisit le sens de notre existence perdue.
Ainsi, quand les jours s’étirent et que la nuit nous accueille,
Souvenons-nous de l’été et de ses douces feuilles.
Car dans chaque souffle de vent, dans chaque rayon de lune,
Réside un poème, une ode à la fortune.
Ce n'est pas dans le bruit, ni dans la fureur,
Mais dans la douceur d'un soir d'été, que bat le cœur.
Dans cet espace entre deux mondes, fragile et éphémère,
Réside la beauté véritable, universelle et sincère.
Apprenons alors à lire dans le livre du monde,
À écouter la sagesse profonde.
Pour, peut-être, au détour d’un soir éclaté,
Rencontrer l’essence pure de notre humanité.
Car la douceur d’un soir d’été n’est pas qu’un moment,
Mais le reflet d’une quête, vers l’amour infiniment.
Et dans ce voyage où chaque pas nous transforme,
Se trouve la promesse d’une aube nouvelle et énorme.
