Dans l’obscurité d’une nuit sans lune,
Une araignée, dans le secret, filait sa fortune.
Tissant avec patience sa toile d’avenir,
Elle dessinait les rêves, sans jamais fléchir.
Son ouvrage, un chef-d’œuvre de précision,
Était le miroir de ses aspirations.
Chaque fil délicat, chargé d’espoir et de peur,
Formait un labyrinthe, témoignant de ses heures.
Au cœur de cette danse, une leçon de vie:
Ne jamais se laisser abattre par l’ennui.
La persévérance, plus qu’une simple vertu,
Est le feu qui éclaire les rêves perdus.
Dans son écrin de soie, l’araignée vécut,
Témoin des cycles de la lune et des luttes.
Elle voyait les hommes, telles des ombres, passer,
Cherchant leur chemin, désireux d’échapper.
Aux prisons de leur esprit, leur propre toile de doutes,
Qu’ils tissaient chaque jour, sans voir la sortie de la route.
L’araignée, dans sa sagesse, les observait faire,
Prenant note de leurs erreurs, de leurs désespoirs éphémères.
Mais quelle vérité se cachait derrière cette histoire?
Une allégorie du destin, ou juste un miroir?
L’araignée, artiste et architecte de sa vie,
Nous enseignait que chaque instant méritait sa poésie.
Peu importe les tempêtes, les vents contraires,
La toile tissée avec amour défie les frontières.
Chaque fils entrelacé est une victoire,
Un pas de plus vers l’éclat de la gloire.
Pendant que le monde dort, ignoré de tous,
La toile se renforce, devenant plus douce.
Et l’araignée, dans son infinie solitude,
Trouvait dans son œuvre, sa propre plénitude.
Mais vient le jour où le destin, capricieux,
Décide de jouer, malicieux.
Un souffle, un geste, et la toile vacille,
L’araignée, impuissante, assiste à la débâcle.
Dans le chaos des fils brisés, une révélation,
Le véritable art n’est pas la perfection mais la création.
Chaque épreuve, chaque chute, une leçon apprise,
La toile, bien que détruite, dans son essence, jamais méprise.
Ainsi se tisse le fil de notre existence,
Parfois un chef-d’œuvre, parfois sans essence.
L’araignée, sans jamais s’apitoyer sur son sort,
Commence à nouveau, tissant ses rêves plus forts.
Dans le silence de la reconstruction,
Se forge le caractère, et naît l’inspiration.
Car l’araignée ne voit pas l’échec comme une fin,
Mais comme le commencement d’un nouveau chemin.
Et voilà la morale de notre fable,
Simple et pourtant incroyable.
Dans le tissu du destin, chaque épreuve, chaque joie,
Est un fil d’or, un pas vers ce que l’on croit.
La Fable de l’Araignée et la Toile du destin,
N’est pas simplement l’histoire d’un matin.
C’est une ode à la résilience, à l’audace,
À l’amour de la vie, malgré la menace.
En guise de conclusion, tendons l’oreille,
À notre propre toile, à son éveil.
Que chaque fil tissé soit une déclaration,
Un amour, une passion, une révélation.
Car dans ce grand ouvrage qu’est la vie,
Chaque jour est un fil, unique, infini.
Et comme l’araignée, artiste du destin,
Créons notre toile, avec espoir et entrain.
L’histoire de l’araignée, loin d’être un conte éphémère,
Nous rappelle que dans l’obscurité, brille la lumière.
Que nos toiles, si fragiles soient-elles,
Peuvent, avec amour, devenir éternelles.
