La Fable de l’Arbre de Vie

Dans le creux du monde ancien, sous un voile d’azur étendu,
Se dressait, fier et solennel, un arbre que nul n’avait entendu.
Ses racines plongeaient au cœur de la terre nourricière,
Embrassant la vie, le mystère, toute chose première.

I. L’Aube des Temps

À l’aube des temps, l’arbre de vie éveillait les esprits,
Avec des branches portant le poids de siècles indécrits.
Chaque feuille susurrait les rêves des âmes anciennes,
Dansant sous le souffle des époques, éternelles gardiennes.

Le ciel lui-même, en émoi, peignait de pourpre et d’or,
La canopée où le jour et la nuit célébraient leur accord.
Tel un phare dans l’obscurité des temps oubliés,
L’arbre illuminait les cœurs, de ses vérités.

II. Le Chant des Racines

Entrelacées profondément, les racines murmuraient,
Des histoires d’amour, de luttes, que la terre avait abritées.
Elles parlaient d’harmonie, de conflits résolus,
Un récit tissé d’espoir, dans la poussière et les nues.

Sève comme sang, coursant ses veines écorchées,
L’arbre de vie vibrait au rythme d’un monde enchanté.
Sa force résidait dans son calme intérieur,
Un sanctuaire pour les âmes en quête d’un ailleurs.

III. Les Murmures du Feuillage

Chaque feuille était un chant, une ode à la vie,
Un murmure doux porté par le vent, une mélodie.
Leur frémissement racontait l’histoire de chaque être,
Unis dans une danse, où chacun peut renaître.

Le soleil filtrait à travers ce dôme émeraude,
Dessinant des ombres, des récits sur la chaude
Terre nourricière, réceptacle de tous les espoirs,
Reflet de l’univers, en ses moindres histoires.

IV. L’Écho des Saisons

Saisons après saisons, l’arbre contemplait le changement,
L’éphémère beauté de la vie, le cycle éternel des éléments.
Il était témoin de chaque aurore, de chaque crépuscule,
Symbole de résilience, dans le flux et le reflux.

Au printemps, bourgeons de promesses éclatent en splendeur,
L’été voit ses fruits mûrir, en un éclat de couleurs.
L’automne pare ses feuilles d’or et de pourpre passion,
L’hiver épure ses branches, dans une calme réflexion.

V. Le Souffle Vital

Mais plus que tout, l’arbre de vie enseignait l’unité,
La connexion sacrée entre toute chose, l’éternelle vérité.
Enraciné profondément, tendant vers l’infini,
Il était le gardien des secrets de la vie.

Dans son étreinte, le monde trouvait sa place,
Un sanctuaire de paix, loin des tumultes de l’espace.
L’arbre de vie, dans son immuable sagesse,
Offrait refuge et réconfort, en toute tendresse.

 

Ainsi va la fable de l’arbre de vie, miroir des âges,
Qui, dans son silence, enseigne les plus grands sages.
Puissions-nous écouter les murmures de ses feuilles,
Et trouver dans ses racines, nos plus belles étoiles.

Car dans le cœur de la nature, réside notre vérité,
Un fil conducteur, tissant l’unité et la diversité.
L’arbre de vie, dans sa majestueuse splendeur,
Nous rappelle la beauté de l’existence, en toute heure.

Et dans ce poème, comme dans la vie, l’écho persiste,
Un appel à la réflexion, doux et insistant, qui insiste.
Sur les nuances de la langue, la richesse de l’expérience,
Et l’indélébile marque que laisse notre existence.

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