La féerie des paysages enneigés
Au commencement des temps, sous l’éther cristallin,
S’éveilla un monde aux habits de satin.
Une terre vierge, endormie sous un voile de neige,
Où le silence règne, majestueux, sans égale, sans piège.
Les flocons dansaient, tournoyaient en un ballet infini,
Chacun, un souffle, une histoire, murmurés à l'infini.
Dans ce royaume blanc, embrassé par l'aube pure,
Réside un mystère doux, une énigmatique parure.
Les forêts se dressent, spectres d’ébène,
Sous le manteau d’hiver, vie éthérée, mais à peine.
Les arbres, des gardiens, étendent leurs bras,
Accueillant un monde où le temps ne pèse pas.
Les montagnes, forteresses des époques oubliées,
Portent en elles le poids des ciels illuminés.
Leur sommet, touchant presque aux étoiles cousues,
Dans le firmament, veille, comme des sentinelles perdues.
Les rivières gelées, miroirs du cosmos endormi,
Réfléchissent la splendeur d'un univers sans ennemi.
Elles serpentent, paisibles, à travers le désert blanc,
Cheminant vers l'horizon, libres et pourtant si languissants.
Puis viennent les villes, d'un silence enveloppées,
Où les âmes se perdent, dans les ruelles enneigées.
Les lumières, telles des phares dans l'infini nocturne,
Guide les rêveurs, les veilleurs, les solitaires, un à un.
Dans chaque flocon, un monde, une potentialité,
Une promesse d’infini, d’amour, de fraternité.
La neige, tisseuse de destins, joueuse de l'éphémère,
Nous enseigne la beauté de l'évanouissement, si sincère.
L'hiver n'est pas qu'une saison, c'est un poème,
Gravé dans le marbre du temps, une diadème.
Les paysages enneigés, une féerie sans nom,
Où chaque instant est un vers, une émotion.
Comme le givre qui orne les vitres au matin,
Nos vies sont des chefs-d'œuvre éphémères, sans fin.
La neige nous rappelle l'éclat de l'impermanence,
Et dans son silence, résonne l'essence de l'existence.
À travers le prisme des paysages enneigés,
Nous voyons la splendeur dissimulée, les secrets préservés.
La nature, dans son manteau d'hiver, invite à la contemplation,
À la méditation sur la vie, l'univers, et notre place dans la création.
Car sous le voile blanc, repose un cœur ardent,
Pulsant au rythme de la Terre, résilient et vivant.
Les saisons se succèdent, mais l'hiver nous enseigne,
La valeur de la patience, de la douceur, de l'étreinte.
Lorsque les neiges fondront, et que la terre se réveillera,
L'esprit de l'hiver restera, dans nos âmes, gravé là.
Car dans la féerie des paysages enneigés,
Réside un message éternel, profondément ancré.
Ainsi, laissons les paysages enneigés nous guider,
Vers un monde de compréhension, d'empathie partagée.
Admirons leur beauté, tirons-en les leçons,
Et avançons ensemble, vers des horizons plus clément.
Fin
