Dans l'embrasement d'un crépuscule aux mille teintes,
La fête de la peinture commence, silencieuse et sainte.
Des pinceaux trempés dans l'océan des possibles,
Dessinent un monde, en soi, inaccessible.
La fête de la peinture, monde des couleurs
Au cœur d'une toile vierge, l'aventure s'éveille,
Un monde où chaque couleur chuchote à l'oreille.
L'azur profond des mers, étreignant l'horizon,
La tendre chlorophylle, écho de la création.
Le rouge passion, flamboyant tel un brasier,
Danse avec l'orange, éclats de soirs d'été.
Le jaune soleil, en son zénith éclatant,
Réchauffe la nature, en un geste bienveillant.
Au loin, le violet, mystère de la nuit,
Se mêle au bleu des rêves, où le pensé s'enfuit.
Le vert des forêts, secret et majestueux,
Abrite des légendes, murmures des vieux dieux.
La palette s'embrase, sous le coup de génie,
D'un peintre invisible, maître de la symphonie.
Quête incessante de beauté, au-delà des mots,
La toile devient miroir, des âmes et des flots.
À travers chaque touche, un univers s'étend,
Où les émotions et les pensées se prennent par la main.
Un bal de nuances, en une danse endiablée,
Où chaque couleur a sa propre mélodie dictée.
Entre ombres et lumières, le contraste s'invite,
Racontant des histoires, où le destin s'écrit.
La fête de la peinture, sur cette toile de vie,
Est un voyage éternel, à la découverte de l'envie.
Les couleurs s'entremêlent, en un tissu serré,
Créant un vocabulaire, pour ceux qui veulent rêver.
Un langage universel, brisant toutes les frontières,
Unissant les cœurs, en une prière légère.
Mais qu'enseigne donc cette fête des couleurs ?
Que derrière chaque nuance, se cache un auteur.
Que la vie, telle une toile, est un éternel début,
Un champ infini, où l'art et l'âme se saluent.
Chaque pinceau, chaque ligne, chaque éclat formé,
Est un pas de plus vers notre propre humanité.
La beauté réside, non dans la perfection,
Mais dans l'harmonie des imperfections.
La fête de la peinture, dans son essence pure,
Nous rappelle que dans l'art, comme dans la nature,
La diversité et le contraste sont sources de beauté,
Enseignant l'acceptation, et la fierté.
Ainsi, lorsque la nuit reprend ses droits,
Et que les couleurs s'effacent, douces, sous le poids
De l'obscurité, une vérité demeure en lueur :
La vie, comme l'art, est un perpétuel labeur.
De peur, de joie, de rires et de pleurs,
La toile de notre existence, tissée de mille couleurs,
Est à la fois unique et universellement partagée,
Un chef-d'œuvre collectif, sans cesse retravaillé.
En conclusion, la fête de la peinture, monde des couleurs,
Est une ode à la vie, avec ses douleurs et ses bonheurs.
À travers chaque pinceau, chaque choix, chaque instant vécu,
Nous sommes les artistes de notre destin, jamais résolu.
Par ce poème, que l'inspiration soit une flamme dans la nuit,
Un appel à peindre sa vie, de ce qui l'ennuie ou l'embellit.
Car dans le grand musée de l'existence, chaque âme a sa place,
Pour y laisser une trace, d'une couleur éternellement vivace.
La fête de la peinture ne se termine jamais,
Elle évolue, avec grâce, à travers les âges et les idées.
Portons en nous cette quête de beauté, d'amour, et de vérité,
Afin de colorer le monde, dans une éternelle humanité.